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Saint-Saëns et la scène lyrique
Saint-Saëns - Partie 3
Phryné. Esquisse de décor pour l’acte II : « Intérieur grec ». Par Philippe Chaperon, 1893. Dessin à la plume, aquarelle, gouache et collage, 31,2 x 20,5 cm. BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra BnF
Affiche pour Le Timbre d’argent annonçant la représentation du 23 février 1877 au Théâtre-Lyrique (Gaîté) à Paris. Lithographie par Prudent Leray, tirage en noir, 60 x 80 cm. BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra, Affiches illustrées. BnF
Maquette de costume pour le rôle d’Étienne Marcel dans Étienne Marcel. Projet pour les représentations du Théâtre du Château d’eau, octobre 1884 par Jules Marre. Aquarelle, 15,6 x 23,8 cm. BnF, département des Arts du spectacle, BnF
Maquette de costume pour le rôle du Dauphin dans Étienne Marcel. Projet pour les représentations du Théâtre du Château d’eau, octobre 1884. Par Jules Marre. Aquarelle, 15,6 x 24,2 cm. BnF, département des Arts du spectacle BnF
Représentation de Parysatis aux arènes de Béziers, arrivée du char de Darius, les 9 ou 11 août 1903. Photographie en noir et blanc. BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra, Fonds Saint-Saëns BnF
Maquette de décor en volume pour Samson et Dalila, acte II : « La maison de Dalila dans la vallée de Soreck ». Par Eugène et Amable Gardy, 1892. BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra BnF
Camille Saint-Saëns, Samson et Dalila, acte II, air de Dalila, « Mon cœur s’ouvre à ta voix », 1877. Manuscrit autographe. BnF, département de la Musique BnF
Emmanuel Lafarge et Amélie Bossy en costumes de scène dans les rôles-titres lors de la première représentation de Samson et Dalila au Théâtre des arts de Rouen, 3 mars 1890. Photographie en noir et blanc, par Bencque & Cie. BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra BnF
Maquette pour le décor du 2e tableau de l’acte III dans Henry VIII : « Grande salle du synode ». Par Philippe Chaperon, 18833 Aquarelle, 57 x 45,4 cm. BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra BnF
Gabrielle Krauss, créatrice du rôle de Catherine d’Aragon dans Henry VIII, en costume de scène. Photographie par Bencque & Cie, 1883. BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra BnF
Jean Lassalle, créateur du rôle d’Henry VIII dans Henry VIII, en costume de scène. Photographie par Bencque & Cie, 1883. BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra BnF
Henry VIII. Maquette de costume pour le rôle d’Henry VIII. Par Eugène Lacoste, octobre 1882. Dessin à la plume et gouache, 31 x 40 cm. BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra BnF
Henry VIII. Maquette de costume pour le rôle de Catherine d’Aragon Par Eugène Lacoste, novembre 1882 Dessin à la plume et gouache, 31 x 40 cm BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra BnF
« Ayons donc le courage de le dire : si grand que soit l’intérêt de la musique orchestrale – et ce n’est pas moi qu’on accusera de le contester – la véritable vie musicale est au théâtre. »
Grand interprète, compositeur classé parmi les « symphonistes », Saint-Saëns a dû vaincre bien des difficultés pour accéder à la scène lyrique où il rêvait de faire ses preuves. Les sujets antiques ou historiques lui offrent un cadre à sa convenance ; une trame supposée déjà connue du public sur laquelle il peut faire jouer tous les ressorts de la nature humaine, se mouvoir des foules, et mettre en scène des situations très dramatiques. Mais les critiques, visant le choix des sujets de ses livrets et le classicisme de son écriture, ne lui furent pas épargnées.
Les œuvres vocales représentent la moitié de son imposante production : mélodies, chœurs, cantates, odes, cantiques ou oratorios entourent treize ouvrages lyriques : La Princesse Jaune (1872), Samson et Dalila (1877), Le Timbre d’argent (1877), Étienne Marcel (1879), Henry VIII (1883), Proserpine (1887), Ascanio (1890), Phryné (1893), Frédégonde (1895) laissé inachevé par Guiraud, Les Barbares (1901), Hélène (1904) et L’Ancêtre (1906), Déjanire (2e version, 1911), auxquels il faut ajouter Déjanire (1ère version, 1898) et Parysatis (1902) composés pour le plein air à Béziers. Saint-Saëns avait en outre des théories arrêtées en matière d’art lyrique, et souhaitait les mettre en œuvre. Ses démêlés avec les théâtres sont nombreux et ses écrits en prolongent l’écho : « Et il y a des gens qui me tourmentent toujours pour me faire faire des opéras. Je n’en ai que trop fait, par les dieux immortels !!!….. et quand on ne les joue pas, c’est terrible ; quand on les joue, c’est encore pis ! et ce qui est pis que tout, c’est d’avoir affaire aux directeurs de théâtre. »
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