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De nouvelles musiques pour les comédies-ballets, un autre choix des metteurs en scène
Exposition "Molière en musiques"
Si dès la fin du XVIIe siècle, les musiques originales des comédies-ballets ont parfois été remplacées par de nouvelles compositions, c’est au XXe siècle, à partir de la Seconde Guerre mondiale, que certains metteurs en scène préfèrent commander de nouvelles musiques plutôt que restituer tant bien que mal les musiques originales.
Le phénomène s’observe timidement à la Comédie-Française, qui tente de renouveler le genre en sollicitant des compositeurs contemporains : Manuel Rosenthal (L’Amour médecin, 1939), Henri Dutilleux (La Princesse d’Élide, 1946 ; Monsieur de Pourceaugnac, 1948) ou Georges Auric (Le Malade imaginaire, 1958).
Désireux de libérer le théâtre du conformisme parisien, Jean Dasté monte en 1951 à la Comédie de Saint-Étienne Le Bourgeois gentilhomme. Pour ne pas dérouter le public, le menuet de Lully est conservé au sein d’une musique nouvelle.
Du Théâtre national populaire en 1957 avec Daniel Sorano (Le Malade imaginaire) à Claude Stratz à la Comédie-Française (Le Malade imaginaire, 2001), de nombreux metteurs en scène optent pour un accompagnement musical nouveau en faisant appel à des compositeurs spécialisés dans les musiques de scène et de films, tels Maurice Jarre, Georges Delerue ou Marc-Olivier Dupin.
Certaines productions s’affranchissent de toute musique (souvent pour des raisons financières), tandis que depuis une trentaine d’années, d’autres mettent à l’honneur les musiques originales de Lully et Charpentier.
Photo : Psyché, Comédie-Française, 2013. Mise en scène Véronique Vella, décor Dominique Schmitt, costumes Dominique Louis, musique originale Vincent Leterme. Photographie de Brigitte Enguérand. ©BnF, département des Arts du spectacle
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