À l’heure du déjeuner, des musiciens de l’Orchestre et des artistes des Chœurs de l’Opéra national de Paris vous proposent des concerts précédés d’introductions.

Hors même ses champs d’inspiration poétique, le romantisme allemand se caractérise aussi par sa recherche de formes libres et brèves. Les trois cycles composés par Johannes Brahms à la fin de sa vie (op. 117 à 119) illustrent à la perfection cette phrase d’Alfred Brendel : « Le fragment n’est-il pas la forme la plus pure du romantisme, la seule légitime ? » Les Romances pour violon et piano op. 22 de Clara Schumann font valoir la puissance chantante de chacun des instruments et sonnent comme de courts lieder tour à tour rêveurs ou exaltés. Tous les visages de l'homme tout à la fois sérieux et sentimental qu’était Brahms se perçoivent enfin tour à tour à l’écoute des quatre mouvements du Trio avec cor, écrit pour le waldhorn - le cor naturel, sans pistons.