Scénographe : Heidi Folliet
Costumes : Heidi Folliet, Caroline Trossevin-Bayle
Lumières : Laurence Magnée
Vidéo : Lou Reichling
Vincenzo Bellini I Capuleti e i Montecchi
Eccomi in lieta vesta... O quante volte ! (Acte I, scène 4)
Adriana Gonzalez soprano
Thibaud Epp piano
Guiseppe Verdi Macbeth
La luce langue (Acte II, scène 2)
Sofija Petrović soprano
Federico Tibone piano
Richard Strauss Ophelia lieder (extraits)
Wie erkenn ich mein Treulieb ?
Guten Morgen, ’s ist Sankt Valentinstag
Sie trugen ihn auf der bahre Bloß
Pauline Texier soprano
Yoan Héreau piano
Ambroise Thomas Hamlet
J’ai pu frapper le misérable... Être ou ne pas être (Acte III, scène 1)
Mikhail Timoshenko baryton-basse
Federico Tibone piano
Benjamin Britten A Midsummer Night’s Dream
How now my love... I love thee not (Acte I, scène 2)
Fair love you faint... Stay, though thou kill me, sweet Demetrius (Acte I, scène 4)
Helena, Hermi, Demetrius, Lysander (Acte III, scène 1)
Laure Poissonnier soprano
Farrah El Dibany mezzo-soprano
Juan de Dios Mateos ténor
Tomasz Kumięga baryton
Ben-San Lau piano
Henry Purcell The Tempest
No stars again shall hurt you (Acte V)
Adriana Gonzalez, Sofija Petrović, Laure Poissonnier, Pauline Texier sopranos
Farrah El Dibany, Emanuela Pascu mezzo-sopranos
Juan de Dios Mateos ténor
Tomasz Kumięga baryton
Mikhail Timoshenko baryton-basse
Yoan Héreau piano
Gioachino Rossini Otello
Assisa a piè d'un salice (Acte IV, scène 10)
Emanuela Pascu mezzo-soprano
Thibaud Epp piano
Dans le cadre de sa résidence à l’Académie de l’Opéra, Maëlle Dequiedt propose un workshop qui réunit quelques scènes lyriques dont les livrets sont inspirés de Shakespeare. Le dramaturge anglais a légué au monde des personnages de théâtre devenus aussitôt des mythes. Cette fascination a incité les compositeurs des XIXe et XXe siècles à faire revivre ces figures tourmentées sur la scène lyrique. Maëlle Dequiedt a retenu pour ce workshop trois scènes parmi les plus belles et originales du répertoire lyrique. Trois compositeurs, Bellini, Rossini et Britten. Bellini trouve dans les personnages de Roméo et Juliette les profils lyriques qui épousent la grâce belcantiste du premier romantisme, en particulier dans la scène finale où Roméo rejoint Juliette dans le caveau des Capulets. Dans Otello, Rossini fait de la scène du saule de Desdémone l’une des plus poignantes de son répertoire. Britten, au XXe siècle, écrit lui-même le texte du Songe d’une nuit d’été en serrant au plus près le texte original. Magie d’une nuit d’été où quatre jeunes amants s’égarent dans la forêt...
Trois compositeurs, trois scènes lyriques appartenant à des univers esthétiques différents réunis en un même geste théâtral : un défi que relève la jeune metteur en scène en résidence à l’Académie, Maëlle Dequiedt.