Directeurs, maîtres de ballets, metteurs en scène, chorégraphes, architectes… Octave s’est intéressé aux personnalités qui ont marqué l’histoire de l’Opéra qui continue, aujourd’hui encore, à attirer les grands noms de la musique et de la danse.
Entré à l’École de danse de Saint-Pétersbourg en 1913, George Balanchine crée ses premières chorégraphies dès 1920. En 1923, il obtient le poste de Maître de ballet du Théâtre Maly, seconde scène chorégraphique de Saint-Pétersbourg. Profitant d’une tournée des danseurs de l’État soviétique en Allemagne en 1924, il quitte son pays et est engagé, en France, comme danseur et chorégraphe dans la troupe des Ballets russes de Diaghilev avant d’y être nommé Maître de ballet en 1926. Sa rencontre avec Igor Stravinsky autour de la création d’Apollon musagète (1927) marque le début d’une des plus célèbres collaborations artistiques du XXe siècle.
Invité en 1933 par Lincoln Kirstein à fonder une école de danse aux États-Unis, la School of American Ballet, Balanchine mène à partir de 1948 une prestigieuse carrière à la direction du New York City Ballet. En 1947, il est invité par Georges Hirsch à assurer, durant six mois, les fonctions de Maître de ballet à l’Opéra national de Paris. George Balanchine signe alors sa première création pour la Compagnie, Le Palais de cristal (1947). Aujourd’hui, une trentaine d’œuvres sont inscrites au répertoire, témoignant des relations privilégiées que le chorégraphe a entretenu avec l’Opéra jusqu’à sa mort en 1983 : Sérénade, Concerto Barocco, Les Quatre Tempéraments, Symphonie écossaise, Le Fils prodigue, Agon, Orpheus, Capriccio, Sonatine, Le Tombeau de Couperin, Tzigane, La Valse, La Somnambule, Chaconne, Le Bourgeois gentilhomme, Tchaïkovski – Pas de deux, Violin Concerto, Symphonie en trois mouvements, Thème et Variations, Allegro Brillante, Western Symphony, Joyaux, Sylvia – Pas de deux... Récemment encore, les danseurs du Ballet de l’Opéra s’emparaient de Brahms - Schönberg Quartet et du Songe d’une nuit d’été.