Directeurs, maîtres de ballets, metteurs en scène, chorégraphes, architectes… Octave s’est intéressé aux personnalités qui ont marqué l’histoire de l’Opéra qui continue, aujourd’hui encore, à attirer les grands noms de la musique et de la danse.
Fasciné par une représentation de Serge Lifar, Maurice Béjart décide, adolescent, de se consacrer à la danse. Il est engagé au Ballet de Marseille, sa ville natale, avant de parfaire son apprentissage à Paris et Londres. Après une saison passée au Ballet Cullberg, Béjart fonde sa première compagnie en 1953. En 1955, La Symphonie pour un homme seul, sur la musique concrète de Pierre Schaeffer et Pierre Henry, crée un véritable choc chorégraphique. Il est invité, en 1959, au Théâtre Royal de La Monnaie de Bruxelles pour chorégraphier Le Sacre du printemps. Le succès que rencontre Béjart avec cette pièce donne naissance au Ballet du XXe Siècle. Par le choix de ses lieux de représentation, il tente de faire sortir la danse des théâtres pour l’ouvrir au grand public. En 1987, il quitte Bruxelles et fonde le Béjart Ballet Lausanne en Suisse, ainsi qu’une école, Rudra. Figure charismatique, parfois controversée, Maurice Béjart a offert de nombreuses œuvres au Ballet de l’Opéra et à son École de danse : Le Sacre du printemps (1965), Webern opus 5 (1967), Boléro et L’Oiseau de feu (1970), Life et Serait-ce la mort ? (1979), Le Concours (1985), Mouvement-Rythme-Étude (création, 1985), Arepo (création), Kabuki, Salomé, Sonate à trois (1986), M pour B (École de Danse, 1991), IXe Symphonie de Beethoven (1996), Sept Danses grecques (École de danse, 2000), Le Chant du compagnon errant, Phrases de quatuor, Le Mandarin merveilleux (2003), Variations Don Giovanni (École de danse, 2006), Variations pour une porte et un soupir (2006).