Louis Mérante (1828-1887)

Partenaires majeurs des 350 ans de l'opéra de paris

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de l'opéra de paris

A suivre:

Abbé Perrin (Directeur de...

Directeurs, maîtres de ballets, metteurs en scène, chorégraphes, architectes… Octave s’est intéressé aux personnalités qui ont marqué l’histoire de l’Opéra qui continue, aujourd’hui encore, à attirer les grands noms de la musique et de la danse.

Né à Paris en 1828, d’une famille d’origine italienne, Louis Mérante débute très jeune sur la scène du Théâtre de Liège. Engagé en 1846, comme Premier Danseur à l’Opéra de Marseille, il se rend à Paris, deux ans plus tard, pour se perfectionner auprès de Lucien Petipa. Il succède bientôt à son maître dans les rôles de danseur noble sur la scène de l’Opéra de Paris, interprète remarqué dans Gemma de Fanny Cerrito (1854), La Fonti (1855) et Marco Spada (1857) de Joseph Mazilier, Sacountala de Lucien Petipa (1858), Le Papillon de Marie Taglioni (1860) – au côté d’Emma Livry, L’Étoile de Messine de Pasquale Borri (1861), Néméa ou l’Amour vengé (1864), Diavolina et La Source (1866) d’Arthur Saint-Léon. Il est encore, à 54 ans, distribué dans la création de Namouna de Lucien Petipa (1882). Louis Mérante est nommé Maître de ballet à l’Opéra en 1853. Il a 48 ans quand il chorégraphie Sylvia (son deuxième ouvrage après Gretna Green, donné en 1873 Salle Le Peletier). Moins doué, sans doute, qu’Arthur Saint‑Léon, Louis Mérante se montre habile cependant à organiser un grand ballet d’action et à préserver le style académique. Parmi ses autres chorégraphies, on trouve Yedda (1879), La Korrigane (1880) et Les Deux Pigeons (1886). Il est un professeur unanimement respecté.