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Ann Ray / OnP

Ballet

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William Forsythe

Palais Garnier

du 04 au 16 juillet 2016

1h50 avec 2 entractes

William Forsythe

Palais Garnier - du 04 au 16 juillet 2016

Synopsis

"J’aime rendre incertain ce qui se passe sur scène et développer ce que j’appelle une poétique de la “disparition”."

- William Forsythe

Habitué de l'Opéra de Paris depuis près de trente ans, William Forsythe revient sur la scène du Palais Garnier avec trois ballets. Créé en 1996, Approximate Sonata est une suite de pas de deux, relecture du répertoire classique éblouissante et virtuose dans une scénographie dépouillée, sculptée par de savants jeux de lumière conçus par le chorégraphe lui-même. Thom Willems propose pour cette reprise une nouvelle version de la musique composée pour la création. C'est également sur la musique de Thom Willems que William Forsythe a créé, en 1995, Of Any If And pour le Ballet de Francfort, et qui entre aujourd'hui au répertoire du Ballet de l'Opéra. Dans sa recherche d'innovation permanente, le chorégraphe a conçu un duo d'une exigence technique extrême, en y introduisant cette fois la parole. Parole énigmatique prononcée par deux interprètes depuis le fond de la scène, parole inscrite par intermittences sur le fond noir de différents écrans.

Dans chacune de ses pièces s'imposent une maîtrise de l'espace, une connaissance profonde de la danse néoclassique la plus académique, pour mieux la déconstruire et la dépasser, dans une vision résolument moderne. C'est avec la même exigence et une énergie intacte que William Forsythe présente sa dernière création pour les danseurs du Ballet de l'Opéra de Paris, mais avec un nouveau collaborateur musical : le compositeur britannique James Blake.

Durée : 1h50 avec 2 entractes

Artistes

Entrée au répertoire

Équipe artistique

Distribution

  • lundi 04 juillet 2016 à 19:30
  • mardi 05 juillet 2016 à 19:30
  • mercredi 06 juillet 2016 à 19:30
  • jeudi 07 juillet 2016 à 20:30
  • vendredi 08 juillet 2016 à 19:30
  • samedi 09 juillet 2016 à 19:30
  • lundi 11 juillet 2016 à 19:30
  • mardi 12 juillet 2016 à 19:30
  • mercredi 13 juillet 2016 à 19:30
  • vendredi 15 juillet 2016 à 19:30
  • samedi 16 juillet 2016 à 19:30

Dernière mise à jour le 11 juillet 2016, distribution susceptible d’être modifiée.

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Nouvelle version

Équipe artistique

Distribution

  • lundi 04 juillet 2016 à 19:30
  • mardi 05 juillet 2016 à 19:30
  • mercredi 06 juillet 2016 à 19:30
  • jeudi 07 juillet 2016 à 20:30
  • vendredi 08 juillet 2016 à 19:30
  • samedi 09 juillet 2016 à 19:30
  • lundi 11 juillet 2016 à 19:30
  • mardi 12 juillet 2016 à 19:30
  • mercredi 13 juillet 2016 à 19:30
  • vendredi 15 juillet 2016 à 19:30
  • samedi 16 juillet 2016 à 19:30

Dernière mise à jour le 11 juillet 2016, distribution susceptible d’être modifiée.

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Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet

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Fantôme technicolor

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Un portrait de James Blake

08 min

Fantôme technicolor

Par Milena Mc Closkey

La saison 2015/16 du Ballet se clôt avec une soirée conçue par le chorégraphe américain William Forsythe, invité régulier de l’Opéra national de Paris depuis plus de trente ans. Du 4 au 16 juillet 2016, le public peut découvrir deux de ses œuvres-phares, Of Any If And qui fait son entrée au répertoire et Approximate Sonata qui fait l’objet d’une nouvelle version. Il propose également une création sur sept chansons tirées du nouvel album du prodige anglais James Blake, The Colour In Anything. Blake Works I marque le début d’une collaboration avec le musicien, dont les subversions qu’il soumet à la pop reflètent les expérimentations du chorégraphe avec le vocabulaire du ballet classique. Portrait.    

Dubstep de chambre

En 2010, un étudiant en musique au Goldsmiths College de Londres, les deux mètres courbés et le nez penché sur son synthé, compose et produit depuis le studio artisanal de sa chambre trois EPs : The Bells Sketch, CMYK et Klavierwerke. Ces trois esquisses, au style à chaque fois différent, annoncent déjà un univers musical multiple ; cyan, magenta, jaune et noir. Le jeune homme compose des adagiettos de dance music qui empruntent autant au R&B qu’aux sons de jeux vidéo. Dès l’hiver, le milieu musical « indé » est séduit par le frisson James Blake. Son troisième opus tend vers le dépouillement pour explorer la liaison intime du piano et de la voix. Les morceaux de Klavierwerke résonnent comme des lieder qui auraient emprunté au XXIe siècle le son enveloppant de la dubstep. Le titre de l’EP fait référence aux œuvres pianistiques de Bach, Beethoven ou Brahms. C’est au troisième que James Blake doit son sombre romantisme, exprimant une mélancolie contemporaine qui aurait perdu en ardeur pour gagner en trouble et en grâce. Mais ce titre résonne également comme un hommage à la scène underground berlinoise, ferment de l’innovation dans le champ de la dance music. En effet James Blake expérimente, alterne des juxtapositions de nappes électro et des moments d’anéantissement progressif du son, vers le silence. Un son nouveau est né.

© Ann Ray / OnP

Voyageur au-dessus d’une mer glacée

La musique de James Blake s’écoute de préférence le casque vissé sur les oreilles, pour pénétrer dans les entrelacs de beats et profiter des élans lumineux qui surprennent comme une clairière au détour d’une forêt. Son premier album éponyme en 2011 affirme une façon originale d’aborder la composition, avec une discipline de la soustraction qui rappelle la « poétique de la disparition » de William Forsythe. La maison de disque de l’artiste aurait même pensé à la première écoute de l’album qu’il n’était qu’à l’état de maquette. James Blake cultive en effet le déséquilibre, avec parfois des soupirs béants et des fins abruptes. L’utilisation du silence déroute, suspend l’écoute au bout des doigts du musicien. Il utilise moins de samples, sa voix assume le premier plan mais demeure souvent robotique, traitée par un vocodeur (également appelé auto-tune) notamment dans les hypnotiques balades « Lindisfarne » I et II où sa manière de juxtaposer les lignes vocales fait écho au gospel. Les espaces glacés qu’il dessine, et le clair-obscur de sa voix rappellent les scénographies épurées des ballets de Forsythe, où les jeux de lumière divisent le visible. La musique de James Blake est semblable à son visage sur la pochette de l’album éponyme : insaisissable, fuyante. Ses productions ne sont pas encore taillées pour le succès, le plaisir cathartique de l’auditeur est retardé, confisqué. Comme un aveu, le titre « I Never Learnt to Share » (« Je n’ai jamais appris à partager ») affirme en boucle ce syndrome de l’enfant unique. Le goût d’inachevé parfois présent dans ses productions va de pair avec son écriture et la vulnérabilité avec laquelle il avoue ses impuissances, ses défaillances. À travers ses paroles, James Blake dessine une figure d’anti-héros, de paumé sublime qui séduit toute une génération outre-Manche.

« Écouter les albums de Blake dans l’ordre chronologique c’est comme entendre un fantôme apparaître peu à peu d’un éther digital pour revêtir une forme matérielle » Mark Fisher

La solitude exp(l)osée

Le post-adolescent solitaire sort de l’undergound pour signer avec une major et produire en studio son deuxième album en 2013. C’est bien un cœur éprouvé par la découverte de l’amour que le jeune Anglais soigne avec Overgrown, mais il parvient à ne pas s’enfermer dans la posture du crooner. Si le piano reste le meilleur allié de ce fan d’Erik Satie, il demeure fidèle à ses origines électroniques avec des montées en puissance savamment orchestrées et des productions exigeantes et tortueuses. Le grain de voix de James Blake s’épanouit pour baigner dans une chaleur soul et ses falsettos tragiques touchent au cœur. Il met progressivement la chanson au centre de son travail et signe pour la première fois un tube avec « Retrograde ». Overgrown recèle de chansons à la force anthémique sans jamais céder aux lueurs de la facilité : chaque titre est un concentré de beauté disloquée et semble garder la trace de la douleur intrinsèque au processus de création du perfectionniste James Blake. Certains reprochent au plaintif auteur-compositeur-interprète un excès de sérieux ou de morosité. L’album est toutefois couronné du prestigieux Mercury Prize alors que son auteur a à peine un quart de siècle.

Les élégies contemporaines de James Blake, qui prennent pour thème l’amour, la solitude, le virtuel, l’incommunication, admettent enfin une communion avec l’auditeur. Son public s’est depuis énormément élargi pour faire de lui un artiste mainstream, n’en déplaise aux puristes. Ainsi les deux derniers albums du Londonien témoignent d’un apprentissage de la générosité. Tout d’abord par la multiplication des collaborations avec d’autres musiciens : notamment Brian Eno, Chance the Rapper, RZA du Wu-Tang Clan... Les gourous de la pop se l’arrachent. Il a récemment prêté sa voix à « Forward », le titre le plus vulnérable de Lemonade, le dernier album de Beyoncé, et est également crédité en écriture et production de sa chanson d’ouverture. C’est avec les plus discrets Justin Vernon (chanteur du groupe folk canadien Bon Iver) et Frank Ocean (ancien membre du collectif hip-hop Odd Future) que la collaboration est la plus fructueuse et les deux signent la production de plusieurs des chansons présentes sur le dernier opus de James Blake, The Colour In Anything, sorti en mai 2016.    

© Ann Ray / OnP

La couleur la plus chaude

Trois ans de doutes, de ruptures, de rencontres, de déprime et de joie sont la matière de cet album en forme de récit initiatique. Avec ces dix-huit chansons, il semble enfin épouser les dualités et les contradictions de sa personnalité musicale et accepte de laisser des intervenants extérieurs le libérer d’un obsessionnel besoin de contrôle. The Colour In Anything témoigne d’un rapport au monde apaisé et marque le passage de l’univers musical de James Blake des nuances de gris à la couleur. Des chansons comme « I Need A Forest Fire », avec le solaire chant de Justin Vernon, apportent une chaleur inédite au romantisme du londonien. Il signe certaines de ses compositions les plus libres et abouties, avec le chaos maîtrisé de « I Hope My Life » ou « Points ». Le thème des amours contrariées, cher à James Blake, lui inspire dans cet album les poignants « Love Me In Whatever Way » et « f.o.r.e.v.e.r ». Dans ce titre, il susurre « You can’t walk the streets like a ghost anymore » (« tu ne peux plus arpenter les rues tel un fantôme ») : délaisserait-il une « poétique de la disparition » pour un idéal de l’éclosion, une éthique de l’apparition ? L’écrivain et critique musical britannique Mark Fisher résume ainsi le parcours de l’artiste : « Écouter les albums de Blake dans l’ordre chronologique c’est comme entendre un fantôme apparaître peu à peu d’un éther digital pour revêtir une forme matérielle ». Ce fantôme prend maintenant forme humaine pour s’incarner dans les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris, symbole de la réconciliation d’un artiste, arrivé à maturité, avec la scène du monde.

Écouter l'album de James Blake

Podcast William Forsythe

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"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique

07 min

Podcast William Forsythe

Par Stéphane Grant, France Musique

  • En partenariat avec France Musique

Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Judith Chaine pour le lyrique et Stéphane Grant pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir.     

© Eléna Bauer / OnP

Arts et spectacle

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Regard sur la saison 15/16

05 min

Arts et spectacle

Par Octave

À l’occasion de la pause estivale, nous vous proposons un regard rétrospectif sur la première saison de Stéphane Lissner à l’Opéra national de Paris. Pas chassés entre scénographies de plasticiens, musique électronique et costumes haute couture… Les arts sous toutes leurs formes ont été à l’honneur de la saison du Ballet de l’Opéra.     


« La création se nourrit de l’échange, dans un flot permanent d’inspirations, de souffles partagés » soulignait Benjamin Millepied, dont la programmation a écrit une nouvelle page de l’histoire des collaborations artistiques du Ballet de l’Opéra. Dans le sillage de celles entre Carolyn Carlson et Olivier Debré, Christian Lacroix et George Balanchine ou encore Olivier Messiaen et Roland Petit, nombreux ont été, lors de cette saison 15/16, les dialogues entre les grands noms de l’art chorégraphique et ceux des arts plastiques, de la musique contemporaine ou encore de la mode.  

« Alea Sands » de Wayne McGregor
« Alea Sands » de Wayne McGregor © Julien Benhamou / OnP

Scénographes

Pour Alea Sands, sa troisième création pour le Ballet de l’Opéra, Wayne McGregor a confié la scénographie à un artiste contemporain majeur. S’autorisant quelques pas hors des sentiers muséaux et des galeries, le londonien Haroon Mirza est venu sculpter son médium de prédilection, la lumière, dans l’écrin du Palais Garnier, électrisé par son association au chorégraphe et à la musique de Pierre Boulez. Lauréat en 2011 du Lion d’argent à la Biennale de Venise, l’artiste britannique a offert une scénographie subtile et complexe, additionnant des éléments sonores et visuels, tels les faisceaux lumineux.

Jamais démenties, les qualités plastiques de la lumière et ses capacités à redessiner notre environnement sont aussi à l’origine des recherches d’United Visual Artists, figure contemporaine incontournable de la mise en espace. Si le collectif est notamment connu pour réaliser les scénographies du fameux groupe de trip hop Massive Attack, c’est au néo-classicisme de Benjamin Millepied qu’il s’est piqué, à l’occasion de la création du ballet Clear, Loud, Bright, Forward, en septembre dernier. Un événement inaugural qui exigeait un pendant tout aussi fort en clôture de saison.

Défi relevé avec la création d’Entre chien et loup, du chorégraphe résident du New York City Ballet Justin Peck, et son association à l’un des géants des arts plastiques du XXe siècle, John Baldessari. Sur la scène de Bastille, l’élégante gestuelle du jeune américain s’est esquissée au rythme des tableaux riches de couleurs et de références à la culture pop du grand artiste conceptuel.     
« Entre Chien et Loup » de Justin Peck
« Entre Chien et Loup » de Justin Peck © Francette Levieux / OnP

Musiciens

Aussi fidèles que soient les chorégraphes contemporains à la musique classique, ils n’en demeurent pas moins de grands curieux des musiques actuelles et des contributeurs essentiels à leur diffusion. En témoigne la longue et fertile collaboration entre le compositeur Thom Willem et le chorégraphe William Forsythe. À leurs trois pièces reprises cette saison, s’est greffé une création Blake Works I, pour laquelle l’ancien directeur du Ballet de Francfort a fait appel à un habitué des festivals de musique électronique : James Blake. Multi instrumentiste et compositeur d’une musique considérée par beaucoup comme la bande son de notre époque, Blake est parvenu, en dialoguant avec Forsythe, à propager l’écho de ses balades électro des radios au temple de l’académisme français. Très en vogue de nos jours, les boucles hypnotiques de l’électronique sont largement tributaires de la musique dite minimaliste, telle que la pratiquent depuis les années 70 Steve Reich ou Philip Glass, notamment. Or c’est précisément à l’esthétique répétitive de ce dernier que nous renvoie les créations de Nico Muhly, troisième voix du ballet Clear, Loud, Bright, Forward. Musicien parfaitement accompli, aussi bien auteur de musique pour ensembles, percussions, voix, chœur que d’un opéra, il a livré, au Palais Garnier, une partition en parfait accord avec les intentions chorégraphiques et scénographiques de ses partenaires.    
James Blake
James Blake © 1-800-Dinosaur

Couturiers

Les créations de costumes de Karl Lagerfeld pour le Ballet de l’Opéra ont constitué un autre événement majeur de cette saison. Sa mode hautement cultivée a magnifié la reprise de Brahms-Schönberg Quartet, chorégraphie exigeante et tout en finesse de George Balanchine, en lui offrant des tulles haute couture.

Lors de cette même soirée, associés à la création Entre chien et loup de Justin Peck, le public a pu apprécier les costumes de Mary Katrantzou, nouvelle étoile de la mode britannique, célébrée, notamment, pour l’originalité de ses imprimés et les formes architecturées de ses robes. Des marques de fabrique qu’elle a su dissiper dans des créations d’une grande légèreté, laissant les corps des danseurs libres de mouvement et de grâce.

© Christophe Pelé / OnP

  • Blake Works de William Forsythe - Teaser
  • William Forsythe - Thom Willems / James Blake

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Place de l'Opéra

75009 Paris

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Au Palais Garnier, des places à 10 € en 6e catégorie (visibilité très réduite, deux places maximum par personne) sont en vente le jour de la représentation aux guichets du Palais Garnier.

Dans les deux théâtres, des places à tarifs réduits sont vendues aux guichets à partir de 30 minutes avant la représentation :

  • Places à 25 € pour les moins de 28 ans, demandeurs d’emploi (avec justificatif de moins de trois mois) et seniors de plus de 65 ans non imposables (avec justificatif de non-imposition de l’année en cours)
  • Places à 40 € pour les seniors de plus de 65 ans

Retrouvez les univers de l’opéra et du ballet dans les boutiques de l’Opéra national de Paris. Vous pourrez vous y procurer les programmes des spectacles, des livres, des enregistrements, mais aussi une large gamme de papeterie, vêtements et accessoires de mode, des bijoux et objets décoratifs, ainsi que le miel de l’Opéra.

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  • Tous les jours, de 10h30 à 18h et jusqu’à la fin des représentations
  • Accessible depuis la place de l’Opéra ou les espaces publics du théâtre
  • Renseignements au 01 53 43 03 97

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  • Places à 40 € pour les seniors de plus de 65 ans

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