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Spectacle / Événement

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Charles Durprat / OnP

Opéra

Tosca

Giacomo Puccini

Opéra Bastille

du 17 septembre au 18 octobre 2016

2h50 avec 2 entractes

Synopsis

"Tous ces jupons qui font concurrence à la Madone ont un parfum de soufre."  

Il Sagrestano, Acte I


Comment, en passant à l’opéra, le drame de Sardou a-t-il pu devenir le symbole même de l’art lyrique ? Est-ce parce que Tosca met en scène une cantatrice, dont la jalousie pèsera lourd sur le destin de son amant ? Est-ce parce que la musique de Puccini déborde la pièce de théâtre, révélant si bien la sensualité et la subtilité de son personnage éponyme ? Est-ce enfin parce que, du lever de rideau à la chute finale de son héroïne, Tosca est une mécanique tragique parfaitement réglée, une horloge dramatique d’une efficacité impitoyable ? Remarquable homme de théâtre, Pierre Audi offre à l’opéra de Puccini une mise en scène aux dimensions de sa partition : un paysage pasolinien sur lequel plane l’ombre d’une croix gigantesque, pour signifier la collusion entre les oppressions politique et religieuse. L’œuvre est servie par un impressionnant plateau vocal réunissant Anja Harteros, Marcelo Álvarez et Bryn Terfel.

Durée : 2h50 avec 2 entractes

Langue : Italien

Artistes

Melodramma en trois actes (1900)

D'après Victorien Sardou

Équipe artistique

Distribution

Orchestre et Chœurs de l'Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine/Chœur d'enfants de l'Opéra national de Paris
Surtitrage en français et en anglais

Galerie médias

  • La croix de Tosca

    La croix de Tosca

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  • Anja Harteros chante Tosca

    Anja Harteros chante Tosca

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© Eléna Bauer/OnP

La croix de Tosca

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Un spectacle, un souvenir

05 min

La croix de Tosca

Par Alexandre Gaillard

En 2014, Pierre Audi signait une nouvelle production de Tosca. Il imaginait alors, avec le scénographe Christof Hetzer, un décor sur lequel planait l’ombre d’une croix, rendant palpables les enjeux politiques et dramatiques du livret. Alexandre Gaillard, responsable des Ateliers Décors à l’Opéra national de Paris, nous dévoile la genèse du décor de cette production, qui se révéla être une aventure à la mesure de l’œuvre.  

Alexandre Gaillard est Chef de service adjoint Ateliers Décors, Responsable technique.

Je suis arrivé à l’Opéra national de Paris en 2003, en qualité d’adjoint du responsable du Bureau d’Études des décors. En 2007, le responsable des ateliers de décors m’a proposé d’encadrer toute la partie technique, fonction que depuis j'occupe. À ce titre, je suis toute la genèse des décors : d’abord l’étude avec les dessinateurs, puis, quand les plans sortent du Bureau d’Études, j’en supervise la construction en collaboration avec les Chefs des différents ateliers concernés. Ma mission est de garantir que chaque décor réponde au mieux aux souhaits des metteurs en scène et des scénographes, tout en respectant nos propres contraintes d’exploitation. Cela implique aussi parfois d’orienter les choix des scénographes ou de les amener à faire des compromis.
Le décor de Tosca a connu plusieurs ajustements entre la première présentation des maquettes et sa réalisation finale, à l’époque de sa création en 2014. Lors de la remise des documents, le décor ne consistait qu’en une seule croix : à l’Acte I, elle était au sol. Pour nous montrer sa position à l’Acte II, Christof Hetzer la saisit, passa deux fils autour et hop ! il la suspendit au-dessus de son décor. Aux problématiques de la croix au sol praticable s’ajoutait alors la problématique de la suspension. Pour nous, ces problèmes demandaient des solutions techniques complètement différentes nous amenant à envisager immédiatement deux croix distinctes. Mais l’illusion reste intacte pour le spectateur, qui pense que la croix est la même avant et après l’entracte.

Scène finale de « Tosca »
Scène finale de « Tosca » © Christian Leiber/OnP

La croix suspendue est celle qui nous a demandé le plus de réflexion. Nous avons d’abord retravaillé sa forme et ses dimensions avec le scénographe. Un challenge supplémentaire était de répondre à l’exigence de mobilité de cet élément de décor suspendu par trois moteurs. Nous avons dû réfléchir à la façon de construire le squelette métallique de la croix mais aussi à l’optimisation de son enveloppe, c’est-à-dire les panneaux extérieurs et leur décoration. Trois modèles de calculs ont été nécessaires pour trouver la solution structurelle la plus optimale : un squelette en tubes d’aluminium renforcé aux endroits stratégiques par des éléments en acier. Ensuite, nous avons dû optimiser les habillages extérieurs. Ils sont réalisés en grande partie en composites (polystyrène/fibre/résine), ce qui permet d’avoir des panneaux très rigides et légers à la fois. L’Atelier Décoration a dû relever le dernier défi : rendre le matiérage le plus léger possible. Quand les premiers échantillons ont été montrés au scénographe, la couche de matière pesait 1,5 kg au m². Après des tests successifs, les décorateurs sont arrivés à reproduire le même résultat visuel en réduisant ce poids par deux. Tous ces efforts réunis ont permis d’atteindre un poids global de 2,7 tonnes et une valeur maximale aux points de levage de 960kg (limite fixée à 1 tonne par moteur). Rarement un décor avait demandé un tel investissement de l’ensemble des Ateliers techniques et artistiques, en coordination avec le Bureau d’Études.
La première fois que nous avons suspendu la croix dans les ateliers, son aspect était si intimidant que nous osions à peine circuler dessous. C’est un décor d’opéra par excellence dans la mesure où il est plein de paradoxes : c’est un objet très monolithique, l’aspect minéral de son habillage renforce encore sa densité et participe de sa présence oppressante sur scène. C’est un objet qui a été optimisé pour être le plus léger possible et qui est en vérité principalement creux, composé de vide.
J’ai une formation d’ingénieur, je suis diplômé des Arts & Métiers. Le terme « ingénieur » a trouvé tout son sens pour moi en travaillant à l’Opéra. Au-delà du réalisme technique, il faut faire preuve d’ingéniosité créative et de persévérance pour trouver les « petits plus », les astuces, qui vont permettre de donner vie à la vision d’un artiste sur scène.

Tosca
Tosca 3 images

Propos recueillis par Milena Mc Closkey

© Elisa Haberer /OnP

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Portfolio

Anja Harteros chante Tosca

Par Octave

Anja Harteros prête sa voix à Tosca, l’héroïne de Puccini. Il s’agit assurément d’un événement : la soprano allemande compte parmi les plus grandes artistes de sa génération. A chacune de ses apparitions, elle magnétise le regard du public. En 2016, la photographe Elisa Haberer l’avait saisie lors d’une séance de répétition avec Marcelo Álvarez (Cavaradossi).

  • Tosca - Extrait
  • Tosca - Trailer
  • Tosca - Giacomo Puccini

    — Par En partenariat avec France Musique

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  • Places à 70 € pour les seniors de plus de 65 ans

Retrouvez les univers de l’opéra et du ballet dans les boutiques de l’Opéra national de Paris. Vous pourrez vous y procurer les programmes des spectacles, des livres, des enregistrements, mais aussi une large gamme de papeterie, vêtements et accessoires de mode, des bijoux et objets décoratifs, ainsi que le miel de l’Opéra.

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  • Renseignements 01 40 01 17 82

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