Prix
Spectacle / Événement
Lieu
Expérience
Pas de résultat. Effacez des filtres ou sélectionnez une plus grande plage calendaire.
Pas de spectacle aujourd'hui.
© Angelo Barsetti / OnP
Diplômée en histoire de l’art à l’École du Louvre de Paris et en cinéma à l’Université Concordia de Montréal, Stéphanie Jasmin est, depuis 2002, codirectrice artistique de la compagnie de création UBU, formant un tandem avec le metteur en scène Denis Marleau. Elle signe la conception vidéo de quelque 35 spectacles et une vingtaine de scénographies. Elle œuvre notamment avec lui dans le déploiement de la recherche sur le personnage vidéo à partir de la fantasmagorie technologique Les Aveugles créée au Musée d’art contemporain de Montréal en 2002. Citons également Une fête pour Boris de Thomas Bernhard au Festival d’Avignon en 2009, Agamemnon de Sénèque à la Comédie-Française ou les mannequins vidéo animés de l’exposition La Planète mode de Jean-Paul Gaultier en 2011.
Dans le domaine lyrique, elle cosigne avec Denis Marleau la mise en scène et réalise la vidéo des opéras Barbe-Bleue de Bartók au Grand Théâtre de Genève en 2007, Le Petit Livre des Ravalet de John Rea à Montréal en 2016 et L’Autre Hiver de Dominique Pauwels à Mons en 2015. Elle écrit et met en scène Ombres en 2005 et signe les textes Les Marguerite(s) en 2018 ainsi que Les Dix Commandements de Dorothy Dix présenté au La Colline – théâtre national en 2022. La même année, elle est dramaturge du spectacle Racine carrée du verbe être de Wajdi Mouawad, puis conçoit pour lui en 2024 la vidéo de Journée de noces chez les Cromagnons.
Au printemps 2024, elle réalise la scénographie et la conception vidéo du Tigre Bleu de l’Euphrate et de Terrasses de Laurent Gaudé, présentés à La Colline – théâtre national, et réalise Projeter Riopelle, une vidéo urbaine à Montréal. Elle enseigne régulièrement à l’Université du Québec à Montréal et à l’École nationale de théâtre du Canada. Stéphanie Jasmin est récipiendaire du prix Siminovitch en 2018 pour son œuvre vidéo et son travail de scénographe.
Débuts à l’Opéra national de Paris
Haut de Page