Prix
Spectacle / Événement
Lieu
Expérience
Pas de résultat. Effacez des filtres ou sélectionnez une plus grande plage calendaire.
Pas de spectacle aujourd'hui.
Jean-Philippe Rameau est né à Dijon, le 24 ou 25 septembre 1683. À l’âge de 18 ans, suivant l’exemple de son père, il décide de devenir musicien et part pour l’Italie. Mais il n’y reste que quelques mois et, à partir de 1702, tient l’orgue successivement aux cathédrales d’Avignon, de Clermont, à Notre-Dame de Dijon, à l’église des Jacobins de Lyon, au Noviciat des Jésuites et à Sainte‑Croix de la Bretonnerie de Paris, où il finit par s’établir en 1722.
C’est là qu’il fait la connaissance du fermier général Le Riche de La Pouplinière, qui devient son mécène pour un quart de siècle, le loge et lui confie l’orchestre qu’il a créé et qu’il entretient. Et c’est chez celui-ci qu’il rencontre ses premiers librettistes, l’abbé Pellegrin et Voltaire, avec lequel il écrit un Samson qui ne sera jamais représenté et dont la musique sera utilisée en partie dans d’autres œuvres.
À partir de ce moment et jusqu’en 1757, tragédies lyriques, opéras-ballets et pastorales se succèdent, parfois au rythme de deux ou trois par an. Il compose une trentaine d’ouvrages pour la scène. Outre Platée (1745), les plus célèbres sont Hippolyte et Aricie (1733, qui installe d’emblée le compositeur au firmament de la scène lyrique en France), Les Indes galantes (1735), Castor et Pollux (1737), Dardanus (1739), Les Fêtes d’Hébé (1739), Les Fêtes de Polymnie (1745), Zoroastre (1749), Les Paladins (1757).
Rameau devient le musicien officiel de la Cour : en 1745, il est nommé Compositeur du Cabinet du Roi. Il compose à plus de quatre-vingts ans sa dernière tragédie en musique, Les Boréades, qui ne sera jamais représentée de son vivant.
Rameau est aussi l’auteur de nombreuses pièces pour clavecin et d’une importante œuvre théorique (dont le fameux Traité d’Harmonie), qui le verra s’engager, à la fin de sa vie, dans une âpre polémique avec Rousseau et d’Alembert, connue sous le nom de « Querelle des bouffons », opposant le « Coin du Roi » (les tenants de la tradition française) et le « Coin de la Reine » (ceux de la musique italienne). Il meurt à Paris le 12 septembre 1764.
Haut de Page