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Giuseppe Verdi naît en 1813 à Le Roncole, hameau proche de Busseto. Sa première formation musicale lui est donnée par l’organiste du village. En 1824, il devient organiste de l’église de Busseto. Il suit des cours de musique avec Ferdinando Provesi (organiste et compositeur). Il est remarqué par Antonio Barezzi, négociant en spiritueux, amateur de musique et fondateur de la Filarmonici (Societa filarmonica), l’orchestre amateur de la ville. Barezzi deviendra le protecteur et le mécène de Verdi, qui épousera sa fille Margherita en 1836. Une bourse lui permet de continuer ses études à Milan où il prend alors des cours particuliers avec Vincenzo Lavigna, répétiteur à La Scala, ami de Rossini. Grâce à la recommandation de l’imprésario Bartolomeo Merelli, son premier opéra, Oberto, conte di San Bonifacio, est représenté à La Scala de Milan.
Ses deux enfants et sa femme Margherita décèdent successivement. Son second opéra, Un giorno di regno, est un fiasco. Verdi songe un moment à abandonner la musique, mais il se remet à la composition quand Merelli lui propose le livret de Nabucco, créé avec un succès triomphal le 9 mars 1842 à La Scala. Toute l’Italie reprendra bientôt Va pensiero, le chœur des esclaves chantant leur liberté perdue. Verdi devient le chantre de l’unité italienne. La plupart de ses ouvrages suivants seront des opéras à résonance patriotique (I Lombardi alla prima crocciata, Ernani, Giovanna d’Arco, Attila, La Battaglia di Legnano…). En 1847, il part à Londres pour la création d’I Masnadieri, puis s’établit à Paris où il retrouve Giuseppina Strepponi, créatrice du rôle d’Abigaille. Désormais, ils ne se quitteront plus. Il achète la propriété de Sant’ Agata, près de Busseto et s’engage ouvertement dans la lutte pour la libération de l’Italie, occupée par les Autrichiens.
Après 1850, Verdi est sans rival en Italie. De cette période date en particulier sa trilogie populaire, Rigoletto – Le Trouvère – La Traviata. Suivent Les Vêpres siciliennes (Paris, 1855), Simon Boccanegra (La Fenice de Venise, 1857), Un bal masqué (Rome, 1859), La Force du destin (Saint-Pétersbourg, 1862), Don Carlos (Paris, 1867), Aida (Le Caire, 1871), la Messa di Requiem (Milan, 1874), Otello (Milan, 1887), Falstaff (Milan, 1893). Il est élu député de Busseto en 1861. Il meurt à Milan le 27 janvier 1901. Disparaissant sans laisser d’héritier, Verdi lègue ses droits d’auteur à la maison de retraite pour musiciens qu’il avait fondée à Milan.
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