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Spectacle / Événement
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Antonin Dvořak est né à Nelahozeves, petit
village proche de Prague, le 8 septembre
1841. Dès l’âge de cinq ans, il joue du
violon à l’auberge familiale tenue par son
père. L’instituteur du village lui enseigne
l’orgue, le piano et l’alto. Après avoir étudié
à l’école d’orgue de Prague, il entre comme
violoniste dans l’orchestre du Théâtre
national de Prague, où il reste jusqu’en 1871.
Son expérience de musicien d’orchestre lui
permet de découvrir de l’intérieur un vaste
répertoire classique et contemporain. Il joue
notamment sous la direction de Bedřich
Smetana et Richard Wagner. De cette
période datent ses premières compositions,
parmi lesquelles ses deux premières
symphonies, ses premières œuvres de
musique de chambre et premiers Lieder.
De 1871 à 1878, il vit pauvrement comme
organiste de l’église St-Adalbert de Prague,
se vouant complètement à la composition.
Une rencontre avec Brahms lui permet
d’entrer en contact avec l’éditeur Simrock
qui publie, à Berlin, en 1878, ses célèbres
Danses slaves, qui lui ouvrent les portes
du monde entier et en particulier celles
de l’Angleterre, où il ira diriger neuf fois et
sera même fait docteur honoris causa de
l’Université de Cambridge. Dvořak dirige
aussi ses œuvres en Allemagne, en Hongrie
et en Russie.
Chargé d’honneurs, il est appelé
à enseigner au Conservatoire de Prague,
mais accepte, dès 1892, une invitation du
Conservatoire national de New York, où
il professe jusqu’en 1895. À son retour à
Prague, il reprend sa chaire au Conservatoire,
dont il devient directeur en 1901. Vers la fin
de sa vie, il se consacre essentiellement
à l’opéra. Il meurt brutalement à Prague
le 1er mai 1904, suite à une congestion
cérébrale. L’œuvre de Dvořak est abondante
et témoigne d’une constante inspiration du
folklore tchèque et de l’influence de Brahms
et de Liszt. Elle comprend dix opéras (dont
Dimitri, Le Jacobin, Le Diable et Catherine), de
nombreuses symphonies (dont la fameuse
Symphonie n°9, dite « du nouveau monde »,
composée lors de son séjour aux EtatsUnis), des œuvres religieuses (le Stabat
Mater), de musique de chambre, etc. Il
a abordé tous les genres, sauf le ballet
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