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© Palazzetto Bru Zane fonds Leduc - Bru Zane Mediabase
Né à Metz dans une famille de musiciens, c’est chez ses parents qu’Ambroise Thomas fit ses premières armes. Ses débuts prometteurs furent toutefois assombris par la disparition brutale de son père en 1823. Inscrit au Conservatoire de Paris en 1828, il fut l’élève de Zimmerman (piano), Dourlen (harmonie) et Le Sueur (composition) avant d’obtenir un premier prix de Rome en 1832.
S’il composa quelques œuvres de musique de chambre pendant son séjour à la Villa Médicis, c’est vers la scène qu’il se tourna dès 1837. Après un premier essai favorablement accueilli (La Double Échelle), il entama une irrésistible ascension, accédant à la notoriété avec Le Caïd, Le Songe d’une nuit d’été, Raymond et Le Roman d’Elvire.
Mais c’est avec Mignon (1866) et Hamlet (1868) qu’il connut véritablement la gloire, période faste qui n’en marqua pas moins le ralentissement de son activité créatrice au profit d’obligations administratives, notamment au Conservatoire, où il fut successivement professeur de composition (1856) puis directeur (1871). Malgré d’indéniables qualités, ses derniers ouvrages, tels Françoise de Rimini (1882) et le ballet La Tempête (1889), ne renouèrent pas avec les triomphes passés.
Compositeur académique par excellence, élu à l’Institut en 1851, Thomas su associer à un métier très sûr un grand talent de mélodiste et d’orchestrateur. Soucieux de plaire tout en préservant l’héritage français contre l’influence germanique, il fit des émules chez bon nombre de ses élèves, parmi lesquels Massenet et Dubois.
Source : Bru Zane Mediabase
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