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Palais Garnier

Palais Garnier

Théâtres et Ateliers : Palais Garnier

Conçu par l’architecte Charles Garnier en 1875, le Palais Garnier abrite une salle de spectacle prestigieuse et des espaces publics (grand foyer, rotonde des abonnés, salons), une bibliothèque-musée ainsi que plusieurs studios de répétition et des ateliers.

La salle de spectacle « à l’italienne », dont le plafond a été peint par Marc Chagall en 1964, peut accueillir 2101 spectateurs. Avec près de 480 000 visiteurs par an, c’est un des monuments les plus visités de Paris. Il est classé monument historique depuis 1923.  

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Découvrez les richesses et les secrets de ce chef d'œuvre de l'architecture théâtrale du XIXe siècle.

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Découvrez les espaces

Le grand escalier

Le grand escalier est à lui seul un lieu de spectacle où chacun peut parader puis observer depuis les balcons.

La salle de spectacle

Charles Garnier a utilisé du velours de couleur rouge pour orner les fauteuils et les murs des loges, afin de flatter le teint des spectatrices.

Le plafond de Marc Chagall

La peinture de Marc Chagall est un hommage à de grands musiciens et compositeurs de musique d'opéras ou de ballets.

Le grand foyer

Ce lieu vaste est conçu comme un lieu de promenade et de rencontres pour les spectateurs pendant les entractes.

L'avant-foyer

L’avant-foyer est une longue galerie dont le plafond est recouvert de mosaïques sur fond or. Des sculptures représentent les corps de métiers ayant contribué à la construction et à la décoration de l'Opéra. 

Le salon du Soleil

Le salon du soleil est de couleur noire et or. Sur son plafond sont représentés un dragon et une salamandre.

Le salon de la Lune

Le salon de la lune est de couleur noire et argent. Sur son plafond en coupole sont représentés des animaux nocturnes (chouettes et chauves-souris). 

Le salon du glacier

Terminé après l’ouverture du Palais Garnier, ce salon évoque l’esthétique de la Belle Époque. Aux entractes, les spectateurs pouvaient y trouver quelques boissons rafraîchissantes et pâtisseries.

Le bassin de la Pythie

Une fois franchie la rotonde des abonnés, le bassin de la Pythie conduit au grand escalier et à la somptueuse nef de trente mètres de hauteur. 

La rotonde des abonnés

Ce vestibule circulaire servait autrefois aux abonnés, qui y accédaient par l'entrée à couvert située sur la façade Est devenue l'Opéra Restaurant.

La Bibliothèque-musée de l'Opéra

Les collections de la Bibliothèque-Musée de l’Opéra conservent la mémoire du théâtre depuis trois siècles. La galerie du musée présente en permanence, peintures, dessins, photographies et maquettes de décors en volume.


La construction

14 janvier 1858

Attentat contre l'Empereur

Alors que Napoléon III se rend à l’Opéra de la rue Le Peletier, des anarchistes italiens à la solde de Felice Orsini lancent des bombes sur la foule. Le lendemain même du drame, l’Empereur décide la construction d’une nouvelle salle.

1860

Organisation d'un concours international

Organisation du concours international pour l’édification de l’Académie impériale de musique et de danse. 171 architectes y participent. Parmi les candidats, le méconnu Charles Garnier, alors âgé de 35 ans. Il est proclamé vainqueur le 30 mai 1861.

1862

Au printemps, Charles Garnier fait assécher la nappe d’eau souterraine par des pompes à vapeur ; celles-ci fonctionnent jour et nuit pendant cinq mois. Le 21 juillet, la première pierre est posée par le ministre des Beaux-Arts.

1863

Les soubassements, les voûtes et les caves sont édifiées. À la fin de l’année, le bâtiment atteint le premier étage.

1864-1865

En décembre 1864, le gros œuvre des voûtes, des vestibules du grand escalier et des murs des escaliers secondaires est achevé. Les colonnes monolithes prennent place sur la façade, surmontées des chapiteaux et des frises. En 1865, le bâtiment s’élève à mi-hauteur.

1866

Charles Garnier construit la scène et élabore des projets pour la machinerie et pour l’éclairage au gaz. Les menuisiers, les peintres et les vitriers arrivent sur le chantier et les sculpteurs commencent à travailler sur la façade.

1867

Le gros œuvre est terminé et les échafaudages sont abattus. En août, la façade est dévoilée au public.

1868-1869

Les travaux de décoration commencent. L’Opéra est livré aux peintres décorateurs et aux sculpteurs.

1870

Le Siège de Paris contraint Charles Garnier à interrompre les travaux. L’Opéra est réquisitionné et transformé en hôpital puis en magasins d’approvisionnements militaires. Lorsque Napoléon III est renversé, Charles Garnier est prié d’enlever de l’Opéra les emblèmes et les chiffres de l’Empereur.

1871-1873

En 1871, l’Opéra est occupé par les Fédérés. Quelques restaurations sont effectuées en 1872, puis les travaux reprennent. Dans la nuit du 28 au 29 octobre, l’Opéra de la rue Le Peletier est détruit par un incendie. Les travaux du nouvel Opéra sont accélérés.

1875

Le 5 janvier, le nouvel Opéra de Paris est inauguré avec un an d’avance (l'entrée de l'Empereur, la galerie et le salon du glacier restent néanmoins inachevés). Il aura coûté un peu plus de trente-cinq millions de francs-or.

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