Communiqué du 15 septembre 2016
Rapport de la Cour des comptes
La Cour des comptes a diffusé le 14 septembre un rapport sur la gestion de l’Opéra de Paris de 2005 à 2014.
Ce rapport est positif sur de nombreux points, en particulier sur le développement des ressources propres et l’équilibre économique de l’établissement.
Il relève avec pertinence plusieurs points délicats, notamment sur l’évolution de la masse salariale. La cour invite également l’établissement à la vigilance sur certains types de dépenses.
La direction de l’Opéra de Paris, en poste depuis septembre 2014 souhaite insister sur les points suivants :
- Depuis le début de l’année 2016, il n’y a plus aucun véhicule de fonctions ;
- Le budget taxis a été réduit de -30% en 2015 par rapport à 2014. Il s’élève à environ 60 000 €, pour 17 dirigeants et un certain nombre d’artistes invités (accueil aux aéroports etc…) ; tous les déplacements sont retracés mensuellement, individuellement, avec le lieu de prise en charge, la destination et les horaires (ce qui est important notamment pour ceux qui travaillent la nuit dans nos deux théâtres) ; la Direction administrative et financière (DAF) et l’agence comptable veillent au respect des règles fixées dès mars 2015, puis par une délibération du Conseil d’administration du 18 décembre 2015 ;
- Les frais de représentation (déjeuners professionnels) ont baissé en 2015 par rapport à 2014 d’environ 10% : 47 000 € au total pour une vingtaine de personnes avec un budget individuel, pour la plupart, de quelques centaines d’euros de remboursements maximums par an ; aucune dépense ne sort de l’ordinaire (catégorie des restaurants, montant des factures…) ; la DAF et l’agence comptable vérifient l’identité des invités ainsi que le motif, non stéréotypé, du déjeuner ;
- Le 18 décembre 2015, le conseil d’administration a adopté à l’unanimité une délibération cadre fixant les règles pour toutes les dépenses des dirigeants ; l’Opéra a été volontaire pour participer au travail de réflexion et de proposition avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) sur la déontologie dans les établissements publics culturels (rapport de juillet 2016).