Communiqué du 6 janvier 2020
Ballet de l'Opéra national de Paris - tournée 2020 au Japon | Tokyo
En vingt ans, la Compagnie s'est produite à huit reprises dans la capitale japonaise pour y présenter quelques-unes
des grandes productions de son répertoire : La IXe
Symphonie (Maurice Béjart) en 1999, Joyaux (George Balanchine)
et La Bayadère (Rudolf Noureev) en 2003, Le Lac des cygnes (Rudof Noureev) et Paquita (Pierre Lacotte) en 2006, Le
Parc (Angelin Preljocaj) en 2008, Cendrillon (Rudolf Noureev) en 2010, Les Enfants du paradis (José Martinez) en 2013,
Don Quichotte (Rudolf Noureev) et La Dame aux camélias (John Neumeier) en 2014, La Sylphide (Pierre Lacotte) et un
programme mixte en 2017.
Cette tournée 2020 au Tokyo Bunka Kaikan, à l'invitation de la Japan Performing Arts Foundation et de son directeur
exécutif Norio Takahashi, marque une nouvelle fois les liens tissés au fil du temps entre le Ballet de l'Opéra national de
Paris et le public japonais.
Le Ballet y interprétera deux ballets du répertoire dans lesquels la danse donne corps aux
passions les plus tourmentées : la tradition classique avec l'intemporel Giselle (5 représentations entre le 27 février
et le 1er mars) et un grand ballet du XXe
siècle avec Onéguine, de John Cranko (5 représentations du 5 au 8 mars).
Programme
Livret :Théophile Gautier,
Jules-Henri de Vernoy de Saint-Georges
Musique : Adolphe Adam
Chorégraphie :
Jean Coralli, Jules Perrot (1841)
Décors : Alexandre Benois
Costumes :
Alexandre Benois
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre Philharmonique de la ville de Tokyo
Direction musicale : Benjamin Shwartz
Le générique de ce ballet
emblématique pourrait
à lui seul expliquer son
inépuisable succès :
Théophile Gautier –
coauteur du livret –, Jean
Coralli et Jules Perrot – qui
signent la chorégraphie –,
Alexandre Benois – dont
les dessins ont inspiré les
décors et les costumes
–, Patrice Bart et Eugène
Polyakov à qui l’on doit
l’adaptation du ballet pour
l’Opéra de Paris.
Rarement autant de talents
auront été réunis pour une
œuvre majeure, au sommet
du panthéon de la danse.
À l’origine, la prose de
Heinrich Heine et toute une
époque emportée par un
courant artistique qui allait
bouleverser les sensibilités :
le Romantisme.
L’histoire est celle d’une
jeune paysanne, Giselle,
amoureuse d’Albrecht pour
qui elle danse éperdument.
Mais en apprenant la
trahison d’Albrecht, fiancé à
la princesse Bathilde, Giselle
perd la raison et meurt.
Condamné par Myrtha, la
reine des Wilis – fantômes
des jeunes filles mortes
avant leurs noces – à
danser jusqu’à en perdre la
vie, Albrecht ne sera sauvé
que par l’intervention de
Giselle et du jour naissant
entraînant la fuite des Wilis.
Créé en 1841 à Paris, le
ballet traverse les frontières
et n’a depuis jamais
quitté l’affiche. Considéré
comme l’un des plus
beaux joyaux du répertoire,
ses qualités narratives
et chorégraphiques l’ont
définitivement consacré
comme le ballet romantique
par excellence.
Représentations
- Jeudi 27 février 2020 - 19h00
- Vendredi 28 février 2020 - 19h00
- Samedi 29 février 2020 - 13h00
- Samedi 29 février 2020 - 18h00
- Dimanche 1er mars 2020 - 15h00
Distributions (sous réserve de modifications)
Giselle : Amandine Albisson ou Léonore Baulac
ou Dorothée Gilbert
Albrecht : Mathieu Ganio ou Germain Louvet ou Hugo Marchand
Myrtha : Hannah O'Neill
Musique :
Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Arrangements :
Kurt-Heinz Stolze
Livret :
John Cranko
Chorégraphie | Mise en scène : John Cranko
Décors | Costumes :
Jürgen Rose
Lumières :
Steen Bjarke
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre Philharmonique de la ville de Tokyo
Direction musicale :
James Tuggle
Écrit entre 1823 et 1831,
Eugène Onéguine, roman en
vers d’Alexandre Pouchkine,
fit sensation lors de sa
publication. Avec lui, le
renom de la littérature
russe se déployait audelà des frontières de
l’Empire tsariste. Comme
ses prédécesseurs du XVIIIe
siècle, le jeune poète, avait
puisé ses modèles formels
dans le classicisme français.
Mais sa grande originalité
avait été d’insuffler à
son texte les idéaux
romantiques de la société
de son temps et de doter
la langue russe de nouvelles
qualités littéraires.
Cette
langue, que les aristocrates
considéraient alors avec
dédain, lui préférant le
français, allait acquérir sous
sa plume une dimension
à la fois universelle et
pleinement russe, faisant
cohabiter élégance formelle
et expressions courantes,
ironie acérée et fraîcheur
lyrique, réalisme extrême
et mystique populaire.
Pouchkine avait l’art
de camper des héros
contemporains, des êtres
traversés de passions,
capables d’erreurs et jouets
de forces impondérables,
des personnages qui
allaient désormais marquer
les imaginaires collectifs.
Dans Eugène Onéguine, récit
prémonitoire du duel qui
mettra fin à ses propres
jours, Pouchkine mettait
en scène un chassé-croisé
tragique entre quatre
jeunes gens.
Onéguine,
dandy désargenté et
las des mondanités
pétersbourgeoises, son
ami Lenski, poète pétri
de littérature allemande,
la douce Olga Larina, sa
fiancée, et enfin Tatiana,
sœur d’Olga et rêveuse en
quête d’elle-même.
Lorsqu’au début des années
1950, le chorégraphe
sud-africain John Cranko
découvre le roman, il est
séduit : « Cette œuvre
m’a fait une très forte
impression parce qu’elle se
prête merveilleusement au
ballet et qu’elle permet de
chorégraphier des scènes
entières où se côtoient
des styles totalement
opposés, articulés autour
d’un quatuor parfaitement
structuré. »
John Cranko est ainsi le
premier chorégraphe issu
de la tradition anglosaxonne à s’intéresser
aux thématiques pouchkiniennes.
Avec Onéguine, il centre son
propos sur les personnages
principaux du poème,
mettant l’accent sur la
dimension tragique d’un
amour inachevé, porteur de
sa propre destruction. Un
choix d’extraits d’œuvres
de Tchaïkovski orchestrées
par Kurt-Heinz Stolze et
les costumes et décors de
Jürgen Rose offrent un écrin
évocateur à cette passion
tourmentée conçue d’une
main de maître.
Distributions (sous réserve de modifications)
Eugène Onéguine : Mathieu Ganio ou Hugo Marchand
Tatiana : Léonore Baulac ou Naïs Duboscq
Lenski : Germain Louvet ou Paul Marque
Représentations
- Jeudi 5 mars 2020 - 19h00
- Vendredi 6 mars 2020 - 19h00
- Samedi 7 mars 2020 - 13h00
- Samedi 7 mars 2020 - 19h00
- Dimanche 8 mars 2020 - 15h00
-
Mécène du rayonnement international de l'Opéra
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Mécène de la saison du Ballet de l'Opéra National de Paris
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