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Ballet

Paquita

de Pierre Lacotte

Opéra Bastille

du 05 décembre 2024 au 04 janvier 2025

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Opéra

La Petite Renarde rusée

de Leoš Janáček

Opéra Bastille

du 15 janvier au 01 février 2025

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Alexander Ekman

Palais Garnier
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Cours public du Ballet de l’Opéra de Paris

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Toï toï toï : Castor et Pollux

Rencontre avec le metteur en scène Peter Sellars et le ténor Reinoud Van Mechelen

Amphithéâtre Olivier Messiaen
le 17 janvier 2025 à 18h00
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L'Opéra vu par les enfants, avec Caroline Osmont

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L'Opéra vu par les enfants, avec Caroline Osmont

Par Ming Fai Sham Lourenco

L'Opéra vu par Roméo, Ilyas, Lise et Manon. Découvrez leur réactions étonnantes face à la danseuse du ballet Caroline Osmont en ce moment à l'affiche de "Play" du 7 décembre 2024 au 4 janvier 2025 au Palais Garnier.

Les élèves de l’École dansent Paquita

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Élisabeth Platel fait répéter la Polonaise et la Mazurka

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Les élèves de l’École dansent Paquita

Par Antony Desvaux

À l’occasion de la reprise de Paquita à l’Opéra Bastille, Élisabeth Platel évoque le travail des élèves de l’École de Danse qui prennent part à ce spectacle aux côtés des danseurs du Ballet.

La directrice de l’École revient sur l’histoire des différentes versions de Paquita, un ballet originellement créé en 1846 et reconstitué en 2001 par Pierre Lacotte.

Assistée de Florian Magnenet, ancien Premier Danseur qui assure les répétitions des élèves, Élisabeth Platel explique les enjeux que représente ce spectacle pour les enfants qui y dansent une Polonaise et une Mazurka : l’apprentissage de la scène, la mise en pratique de la pantomime, et enfin l’observation du travail du Corps de Ballet de l’Opéra.

Toï toï toï : École de Danse - Elisabeth Platel

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1:25:22 min

Toï toï toï : École de Danse - Elisabeth Platel

Par Octave

À l’occasion des Démonstrations des élèves de l’École de Danse au Palais Garnier, Élisabeth Platel revient sur les enjeux de transmission d’un style et d’une technique au cœur de différentes traditions, et la façon dont les élèves s’approprient cet héritage en vue du spectacle annuel programmé en avril 2025.  

© Goskino / Proletkult - Collection Christophel

Le Ring, allégorie du capitalisme triomphant au XIXe siècle

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Wagner critique des temps industriels

07 min

Le Ring, allégorie du capitalisme triomphant au XIXe siècle

Par Jean-François Candoni

Amorcée en 1848 – année de la publication du Manifeste du parti communiste de Marx et Engels – la conception de L’Anneau du Nibelung est contemporaine des événements révolutionnaires de Dresde auxquels Wagner prend part aux côtés de l’anarchiste Bakounine. Dans ce contexte insurrectionnel, le compositeur dresse une critique économique et sociale de son temps dont plusieurs facettes abreuvent la Tétralogie. 

Wagner réaliste

Wagner affirmait, alors qu’il était en pleine phase d’élaboration du livret de L’Or du Rhin, faire « partie de ces gens pour qui l’idée même de capital associé à des dividendes est un phénomène parfaitement immoral » (lettre à Julie Ritter, 9.12.1851). Parallèlement, son œuvre artistique n’est restée indifférente ni aux phénomènes d’industrialisation galopante de la seconde moitié du XIXe siècle, ni à la montée en puissance du système capitaliste. Si en effet le scénario du Ring s’appuie sur d’anciens mythes germaniques et scandinaves, Wagner les actualise de façon assez spectaculaire, et met en scène une véritable allégorie du monde du XIXe siècle, accordant une place éminente aux interrogations sur les rapports de pouvoir, sur la place de l’homme et de la nature dans la société moderne.

Qualifié par ses contemporains de « réaliste romantique moderne » (Eduard Krüger), et même de « Courbet de la musique » (François-Joseph Fétis), Wagner nous offre dans le Ring quelques moments illustrant de façon saisissante, à la fois réaliste et poétique, le monde de l’industrie. Dans la scène du Nibelheim en particulier, il brosse un tableau très sombre de l’univers dans lequel le prolétariat est exploité sans vergogne par la nouvelle classe dominante, incarnée par Alberich. Tout y est : le vacarme assourdissant des forges, les colonnes de vapeur et l’odeur de soufre, la pénombre brumeuse interrompue par des flammèches et des étincelles, sans oublier les lancinants gémissements du peuple des Nibelungen asservi par un maître tyrannique et mégalomane.

Le compositeur lui-même suggère un parallèle entre les forges du Nibelheim et les installations industrielles qui s’implantent dans toute l’Europe de la seconde moitié du XIXe siècle. Lors d’un voyage à Londres en 1877, il s’attarde en effet sur le spectacle des activités usinières et commerciales qui se déploient sur les rives de la Tamise et s’exclame : « C’est ici que le rêve d’Alberich s’est accompli. Nibelheim, domination du monde, activité, travail, on perçoit partout la pression de la vapeur et de la brume » (Journal de Cosima Wagner). 

L’anneau, un portefeuille boursier

Mais les références aux relations économiques dans le monde capitaliste moderne ne se limitent pas à quelques tableaux isolés, aussi spectaculaires soient-ils ; elles sous-tendent l’ensemble de la Tétralogie et s’articulent autour d’un objet symbole, l’anneau. C’est autour de ce dernier que se cristallisent la volonté de pouvoir sous toutes ses formes, la cupidité et l’égoïsme. Dans l’un de ses derniers essais, Connais-toi toi-même (1881), le compositeur qualifie l’or de « démon de l’humanité qui étouffe toute innocence » et compare l’anneau du Nibelung à un « portefeuille boursier ».

L’anneau est un symbole, et il présente à ce titre deux aspects : c’est un objet visible, qui attire le regard (la dimension matérielle est essentielle à tout symbole), mais il renvoie en même temps à quelque chose d’abstrait, ce qui lui permet de cristalliser tous les fantasmes, en particulier le désir de possession et de pouvoir. On pourrait dire en paraphrasant Le Capital de Karl Marx que l’anneau d’Alberich, un objet simple en apparence, est en fait une sorte de fétiche, « une chose très complexe, pleine de subtilités métaphysiques ». La spécificité de ce symbole réside chez Wagner dans sa fluidité, dans sa capacité à circuler constamment et à passer rapidement de main en main – c’est là une qualité qu’il partage avec l’argent ou les actions. Contrairement à ce que voudraient les lois de l’économie moderne, la circulation de l’anneau ne se fait toutefois pas dans le cadre d’échanges librement consentis, mais de manière violente, par la dépossession brutale, voire par le meurtre.

Reprenant à son compte la fameuse formule de Pierre-Joseph Proudhon, « la propriété, c’est le vol », Wagner montre dans le Ring que l’or ne peut être possédé qu’en étant dérobé à autrui. Après le crime originel, le vol de l’or par Alberich, c’est Wotan qui arrache l’anneau au Nibelung ; contraint et forcé, le maître des dieux cède ensuite aux géants le trésor volé à Alberich pour régler sa dette envers eux ; Fafner abat alors Fasolt pour devenir le seul possesseur de l’anneau ; Siegfried tue ensuite Fafner, s’empare du trésor et offre l’anneau à Brünnhilde, avant de l’arracher des mains de cette dernière dans une scène d’une violence inouïe, qui s’apparente à un viol. Pour finir, Gunther et Hagen tentent vainement de s’emparer de l’anneau sur le cadavre de Siegfried, précipitant ainsi leur propre perte.

La grève. Film muet russe réalisé par Sergei M Eisenstein, 1925. Collection Christophel
La grève. Film muet russe réalisé par Sergei M Eisenstein, 1925. Collection Christophel © Goskino / Proletkult

La vie spectrale des possesseurs de l’anneau

La théorie de la libre concurrence propre au capitalisme moderne prend chez Wagner le visage hideux de relations de rivalité impitoyables, faites de méchanceté, de tentatives de déstabilisation, de haine ou de violence, que ce soit entre Alberich et son frère Mime, entre Alberich et son fils Hagen, entre Fafner et son frère Fasolt, entre Siegfried et son père adoptif Mime, ou entre Wotan et Alberich.

À ces relations dégradées entre les personnes, à cette aliénation de l’homme par rapport aux autres hommes s’ajoute une auto-aliénation de l’individu : Alberich, le maître tout-puissant des Nibelungen n’est plus, dans les deux dernières journées du Ring, qu’un misérable vagabond rongé par l’envie et la rancœur, Wotan se transforme de son côté en un voyageur fantomatique, spectateur impuissant de son inéluctable déclin, Siegfried, incarnation de l’innocence et de la spontanéité, devient quant à lui dans Le Crépuscule des dieux le complice (et la victime consentante) des sordides intrigues ourdies par Hagen. Mais la métamorphose la plus spectaculaire est celle du géant Fafner, changé après s’être emparé de l’anneau en un dragon hideux et réduit à une existence végétative. D’ailleurs, la phrase qu’il prononce lorsque Wotan et Alberich viennent le réveiller est devenue emblématique de l’attitude du capitaliste vautré sur ses biens accumulés : « Je gis et je possède. Laissez-moi dormir. » Les victimes de l’anneau – elles le sont avant tout de leur propre cupidité – n’ont plus qu’une existence spectrale, comme si l’anneau les avait vidées de leur substance vitale pour s’en nourrir lui-même.

On pense ici à la fameuse analyse de Karl Marx (auteur que Wagner n’avait pas lu, mais dont il connaissait à l’évidence les grandes thèses) : « Ce que tu ne peux pas faire, ton argent le peut, il peut manger, boire, aller au bal, au théâtre, il connaît l’art, l’érudition, les raretés anciennes, le pouvoir politique, il peut voyager, il peut t’attribuer tout cela, il peut tout acheter, il est la véritable fortune et la véritable capacité » (Manuscrits de 1844). Ne maniant pas l’ironie avec la même habileté que Marx, Wagner affirmait quant à lui dans un essai de 1848 que l’« émancipation du genre humain » ne pourrait se réaliser qu’après que cette « démoniaque notion d’argent » se serait évanouie tel un mauvais rêve provoqué par « un maléfique gnome nocturne ». 

Le Grand Pas de Paquita

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Valentine Colasante et Guillaume Diop répètent avec Agnès Letestu

4:31 min

Le Grand Pas de Paquita

Par Antony Desvaux

À l’occasion de la reprise de Paquita dans la production de Pierre Lacotte, Valentine Colasante et Guillaume Diop évoquent les rôles principaux qu'ils incarnent dans ce ballet créé par Joseph Mazilier en 1846. Les danseurs Étoiles racontent l’histoire d’amour entre Paquita et Lucien d’Hervilly et la manière dont ils travaillent leurs personnages entre malice et romantisme. Pour les guider dans les répétitions du Grand Pas, la danseuse Étoile Agnès Letestu leur transmet en studio son expérience. Dans ce ballet plein d’humour et de théâtre, Valentine Colasante et Guillaume Diop soulignent l’importance de l’expression et l’équilibre à trouver avec la virtuosité technique.  

Play ou le bonheur de jouer

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Alexander Ekman remonte Play

4:34 min

Play ou le bonheur de jouer

Par Antony Desvaux

À l’occasion de la reprise de Play au Palais Garnier, Alexander Ekman raconte son travail en studio avec les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris.

Le chorégraphe revient sur le processus de création qui s’était déroulé en 2017 et les raisons pour lesquelles le thème du jeu s’était imposé à lui.

Amateur de ballets à grand spectacle, Alexander Ekman évoque les jeux de son enfance et la façon dont il les transpose et les exacerbe sur scène. Il explique le scénario du ballet qu’il a conçu avec la dramaturge Carina Nildalen et partage enfin les changements qu’il apporte cette saison à Play avec la complicité des danseurs.

À L'AFFICHE - Rigoletto, un bouffon nommé TRIBOULET ?

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1:35 min

À L'AFFICHE - Rigoletto, un bouffon nommé TRIBOULET ?

Par Théo Schornstein, Valentine Boidron

Bouffon effronté au service d’un duc libertin, père aimant et protecteur… Voici Rigoletto, le personnage de l’opéra de Verdi ! Saviez-vous que derrière ces traits ambigus se cache un profil bien réel ? 

© Matthieu Pajot

Dessine-moi La Petite Renarde rusée

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1 minute pour comprendre l'intrigue

1:31 min

Dessine-moi La Petite Renarde rusée

Par Matthieu Pajot

Dessine-moi Paquita

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Une minute pour comprendre l’intrigue

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Dessine-moi Paquita

Par Pajot Matthieu

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