L’Enfant, puni par sa mère pour n’avoir pas été sage, se révolte contre le monde qui l’entoure : il casse la théière et la tasse, chasse l’écureuil, tire la queue du chat, éteint le feu, lacère la tapisserie, abîme l’horloge et jette les livres. Les meubles alors s’animent et le narguent : le fauteuil et la bergère dansent un menuet, l’horloge sonne sans arrêt, la tasse et la théière menacent de se venger, le feu envahit la pièce, la princesse du livre de contes apparaît puis s’évanouit, remplacée par le vieillard de l’arithmétique et la ronde des chiffres, le chat entame un duo avec la chatte aperçue dans le jardin. L’Enfant sort à leur suite. La chambre disparaît. L’Enfant se trouve dans le jardin éclairé par la lune. Les arbres gémissent des blessures qu’il leur a infligées, une libellule réclame sa compagne qu’il a transpercée, les chauves-souris pleurent leur mère tuée, l’écureuil met en garde la rainette contre l’emprisonnement qui la menace. Tous s’unissent contre l’Enfant qui appelle « Maman ». Un écureuil est blessé dans la bousculade. L’Enfant panse sa plaie, puis retombe, sans force. Les animaux appellent à leur tour « Maman » et ramènent l’Enfant assagi dans sa chambre.