Entre les ultimes retouches sur les costumes signés ALAÏA avec Pieter Mulier et les dernières répétitions, deux danseurs du Ballet, Héloïse Jocqueviel et Julien Guillemard, reviennent sur les réglages de la chorégraphie à quelques jours de la Première. Rencontre avec Petteri Iivonen, premier violon de l’Orchestre de l’Opéra, qui évoque la partition de Sibelius et la particularité d’être sur la scène pendant les représentations, au plus près des danseurs.  

Invités pour la première fois à créer une pièce pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris, les chorégraphes Bobbi Jene Smith et Or Schraiber se sont d’abord arrêtés à la Fondation d’art Orsolina28, en Italie. Dans ce studio de répétition, ils ont laissé venir les idées, les images et les sensations que leur inspire la musique envoûtante de Sibelius. Ils puisent dans leur propre expérience, fouillant la part la plus sombre pour en faire surgir la lumière, réunissant le matériau qui servira au travail avec le Corps de Ballet de l’Opéra. 

Tous deux formés à la Batsheva Dance Company, sous la direction d’Ohad Naharin, les chorégraphes Bobbi Jene Smith et Or Schraiber sont invités pour la première fois à l’Opéra national de Paris. Après une première séance de travail en Italie, ils commencent les répétitions à l’Opéra Bastille avec les danseurs du Ballet. À la découverte du processus de création, retour en images sur ces premières rencontres et premiers échanges.

Alors que les répétitions se poursuivent dans les studios de l’Opéra Bastille, les danseurs Marion Gautier de Charnacé, Caroline Osmont, Takeru Coste et Antonin Monié reviennent sur le travail de création avec Bobbi Jene Smith et Or Schraiber. 

Un dialogue s’établit entre d’une part l’univers très personnel et le matériel que les chorégraphes apportent et d’autre part, l’improvisation et les propositions des danseurs du Ballet de l’Opéra. Ils évoquent à la fois la poésie, la force, la vulnérabilité qui se dégagent de leurs échanges et le chemin qui progressivement se dessine.