Music: Piotr Ilyich Tchaikovsky Synopsis and choreography: Rudolf Nureyev Costume design: Nicholas Georgiadis
Ballet created for the Paris Opera Ballet and first performed on November 20, 1979 at the Palais des Sports, with Jean Guizerix and Wilfride Piollet in the principal roles
In the poem by Byron, Manfred seems predestined to destroy the ones he loves. In vain he sets out in search of Astarte, a paragon spirit who holds the power to allay the feelings of guilt that haunt him. In its choreographed version, Manfred gives free reign to the imagination around the theme adding other motifs borrowed from other poems by Byron. Rudolf Nureyev also drew inspiration from the libretto which Tchaikovsky based on the original work. The characters and events in the ballet also allude to the life of Byron himself. We discover the loves and hates of his youth, his untiring search for wisdom and peace through friendship, love and patriotic fervour.
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Music: Ludwig Minkus Choreography: Rudolf Nureyev, after Marius Petipa Set design: Alexandre Beliaev Costume design: Elena Rivkina
Ballet first performed by the Paris Opera Ballet on March 6 1981 at the Palais Garnier, with Noëlla Pontois, Cyril Atanassoff, Élisabeth Platel and Jean-Yves Lormeau in the principal roles New production in April 2002
The ballet Don Quixote was first created by Marius Petipa in 1869 in Moscow. Inspired by Cervantes' novel, it recounts the loves of Kitri and Basilio. Rudolf Nureyev first danced Don Quixote at the Kirov Theatre in 1960 and it became one of his favourite roles. In 1966 he restaged it for the Vienna Opera Ballet. That production entered the repertoire of the Paris Opera Ballet in 1981 at the request of Rosella Hightower, Director of Dance at the time. In 2002, on the occasion to the first performance of this ballet at the Opéra Bastille, the new costumes and sets are created.
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Music: Alexander Glazunov Choreography: Rudolf Nureyev, after Marius Petipa Set and costume design: Nicholas Georgiadis
Ballet created for the Paris Opera Ballet and first performed on November 5 1983 at the Palais Garnier, with Élisabeth Platel, Charles Jude and Jean Guizerix, in the principal roles
Raymonda, one of Marius Petipa's last great ballets, premiered at the Mariinsky Theatre in 1898. The story takes place in the Middle Ages during the Crusades. The knight Jean de Brienne must rescue his fiancée, Raymonda, from the clutches of Abderam, chief of the Saracens. Rudolf Nureyev restaged Raymonda in 1964 with the company of London’s Royal Ballet and passed it on to several companies. He gave it its definitive form in 1983 for the opening of the Paris Opera’s Ballet season, which also marked the start of his tenure as the House's Director of Dance.
Music: Sergei Prokofiev Choreography: Rudolf Nureyev Set design: Ezio Frigerio Costume design: Ezio Frigerio, Mauro Pagano
Ballet created for the Paris Opera Ballet and first performed on October 19 1984 at the Palais Garnier, with Monique Loudières, Patrick Dupond, Cyril Atanassoff and Jean-Pierre Franchetti in the principal roles
Sergei Prokofiev’s 1938 score inspired by William Shakespeare’s play, has given rise to numerous ballets, including the one by MacMillan in 1965 which Rudolf Nureyev performed with Margot Fonteyn. The dancer presented his own version in 1977 for the London Festival Ballet and then reworked it in 1984 for its entry into the Paris Opera Ballet’s repertoire. Opting for a powerful dramaturgy that combined pomp and violence, vividness and cruelty, the choreographer built a portrait of cinematographic proportions which recreated the passion of Shakespeare’s text to give the saga of the hapless lovers a resolutely modern feel.
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Music: Piotr Ilyich Tchaikovsky Choreography: Rudolf Nureyev, after Marius Petipa and Lev Ivanov Set design: Ezio Frigerio Costume design: Franca Squarciapino
Ballet created for the Paris Opera Ballet and first performed on December 20 1984 at the Palais Garnier with Élisabeth Platel, Charles Jude and Patrice Bart in the principal roles
Rudolf Nureyev danced Swan Lake with Margot Fonteyn in 1963, then with the Paris Opera Ballet Étoiles Noëlla Pontois and Claire Motte. In the version which he staged at the Palais Garnier in 1984, he offered a “Freudian” rereading of Petipa’s and Lev Ivanov’s ballet. Prince Siegfried shuns the realities of power and marriage to find refuge in a dream where an enchanted lake appears before him with a vision of idealised love in the form of a part-swan, part-human princess. More particularly, Nureyev revived the character of the tutor Wolfgang, and gave him greater complexity by identifying him with the evil spirit Rothbart. Omnipresent throughout, the latter becomes the destructive symbol in contradistinction to the hero’s ideal.
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Musique : Piotr Ilyitch Tchaïkovski Chorégraphie : Rudolf Noureev, d’après Lev Ivanov et Marius Petipa Décors et costumes : Nicholas Georgiadis
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 19 décembre 1985, au Palais Garnier, avec Monique Loudières, Laurent Hilaire, Karin Averty et Manuel Legris dans les rôles-titres
Rudolf Noureev danse Casse-Noisette lorsqu’il est élève de l’École Vaganova, puis jeune danseur au Kirov, dans les versions très proches du ballet de Marius Petipa. Il remonte le ballet en 1967 pour le Ballet Royal de Suède et le Royal Ballet de Londres, pour le Ballet de la Scala de Milan l’année suivante et pour le Théâtre Colón de Buenos Aires en 1971. La production qu’il présente à l’Opéra de Berlin, en 1979, propose une interprétation psychanalytique du conte d’Alexandre Dumas : Drosselmeyer et le Prince ne font qu’un, représentant l’idéal masculin rêvé par Clara à l’aube de l’adolescence.
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Musique : Serguei Prokofiev
Adaptation et chorégraphie : Rudolf Noureev Décors : Petrika Ionesco Costumes : Hanae Mori
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 25 octobre 1986, au Palais Garnier, avec Élisabeth Platel, Laurent Hilaire, Florence Clerc, Clotilde Vayer, Georges Piletta, Rudolf Noureev et Stéphane Prince dans les rôles-titres
Lorsque Rudolf Noureev crée Cendrillon, l’œuvre est sans précédent à l’Opéra de Paris. À l’inverse du grand répertoire classique, l’histoire de la jeune orpheline est neuve au Palais Garnier. Aussi choisit-il de l’éclairer d’une lumière nouvelle et ne fait référence à aucune chorégraphie précédente. Il transpose le conte de Perrault dans l’univers hollywoodien des années 1930 : découverte par un producteur de cinéma, Cendrillon fait ses débuts à l’écran et conquiert au passage le cœur de l’acteur-vedette, qui la sauve des bas-fonds, révèle son talent et la propulse en haut de l’affiche.
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Musique : Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Chorégraphie : Rudolf Noureev, d’après Marius Petipa Décors : Ezio Frigerio Costumes : Franca Squarciapino
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 18 mars 1989, au Palais Garnier, avec Élisabeth Maurin, Jean-Yves Lormeau, Viviane Descoutures, Nathalie Riqué et Georges Piletta dans les rôles-titres. Nouvelle production en mai 1997
La Belle au bois dormant appartient aux ballets à « grand spectacle », chorégraphiés par Marius Petipa pour le Théâtre Impérial de Saint-Pétersbourg. Créé en 1890, il marque les débuts de sa collaboration fructueuse avec le compositeur Piotr Ilyitch Tchaïkovski. Dans sa première mise en scène de La Belle au bois dormant, en 1966 à la Scala de Milan, Rudolf Noureev reprend la chorégraphie originelle de Petipa et introduit des arrangements personnels. Le royaume de Florestan n’est plus une fantaisie bon enfant, mais une cour avec son étiquette qui laisse percer la lourdeur du pouvoir et le poids des traditions. La féérie initiale du conte de Charles Perrault cède la place à une fable réaliste. Pourtant, au milieu de cette cour, la jeunesse et la fraîcheur de La Princesse Aurore et du Prince Désiré annoncent un monde nouveau.
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Musique : Ludwig Minkus
Chorégraphie : Rudolf Noureev, d’après Marius Petipa Décors : Ezio Frigerio Costumes : Franca Squarciapino
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 8 octobre 1992, au Palais Garnier, avec Isabelle Guérin, Laurent Hilaire, Élisabeth Platel et Wilfried Romoli dans les rôles-titres
La Bayadère, perle du répertoire russe, n’est révélée à Paris qu’en mai 1961, lorsque le Kirov présente pour la première fois l’acte des Ombres hors d’URSS avec un danseur inconnu en France : Rudolf Noureev. Dès sa première apparition sur la scène du Palais Garnier, le succès du jeune artiste fut foudroyant. Un mois plus tard, il demande le droit d’asile à l’aéroport du Bourget et fait le choix de rester en Occident. Rudolf Noureev remonte cet acte au Royal Ballet de Londres en 1963, puis, en 1974, à l’Opéra national de Paris. La production qu’il présente en octobre 1992 au Palais Garnier est la première version intégrale, en trois actes, de La Bayadère, jamais dansée en France. Elle est sa dernière création, trois mois avant sa mort.