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Elisa Haberer / OnP

Opéra

Nouveau

Only the Sound Remains

Kaija Saariaho

Palais Garnier

du 23 janvier au 07 février 2018

2h20 avec 1 entracte

Synopsis

Les timbres du luth ou de la voix, les mouvements d’une danse et ceux du vent sont autant d’impalpables trésors, dont la perte peut se révéler insoutenable. Only the Sound Remains réunit deux opéras,
Always Strong et Feather Mantle, inspirés de deux pièces du théâtre nô japonais : Tsunemasa et Hagoromo. Mort violemment au combat, Tsunemasa réapparaît, intranquille, à la cour : son esprit est privé du bonheur de jouer le luth dont il savait tirer des sons enchanteurs.
Dans Le Manteau de plumes, un pêcheur veut s’approprier le vêtement qu’il trouve suspendu à une branche. Une jeune nymphe lui demande alors sa restitution afin de regagner les cieux. Elle promet en échange l’offrande d’une danse.

Durée : 2h20 avec 1 entracte

Langue : Anglais

Surtitrage : Français / Anglais

Artistes

Opéra en deux parties

D’après Deux pièces du théâtre nô japonais, Tsunemasa, Hagoromo

Équipe artistique

Distribution

Commande et coproduction avec de Nationale Opera, Amsterdam, Canadian Opera Company, Toronto, teatro real, Madrid, finnish National Opera, Helsinki
Avec le soutien de GRAME, Centre national de création musicale, Lyon

Galerie médias

  • Podcast Only the Sound Remains

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Podcast Only the Sound Remains

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"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique

07 min

Podcast Only the Sound Remains

Par Judith Chaine, France Musique

Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Judith Chaine pour le lyrique et Stéphane Grant pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir.       

© Fred Toulet / OnP

Le silence avant le son

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Entretien avec Kaija Saariaho

07 min

Le silence avant le son

Par Simon Hatab

Alors que Only the Sound Remains est à l’affiche du Palais Garnier, la compositrice Kaija Saariaho nous parle du processus de création de son nouvel opéra.


Comment vousest venue l’idée de composer un opéra sur deux pièces d’Ezra Pound adaptées du théâtre nô ?

Kaija Saariaho : C’était un long processus. Je mets souvent plusieurs années pour trouver tous les bons éléments avant de parvenir au point où je commence à composer un opéra. En 2011, j’étais en résidence aux Etats-Unis, à Carnegie Hall. Je travaillais sur un projet – Sombre, qui devait être créé en 2012 – pour lequel j’étais à la recherche d’un texte-matériau. J’ai finalement décidé d’utiliser de courts extraits de The Cantos, le long poème inachevé d’Ezra Pound. J'aimais son langage. Je me suis dit que j’aimerais continuer à travailler sur cet auteur. Je crois que c’est à ce moment que le nom d’Ezra Pound est entré dans le projet. Par la suite, j'ai longuement discuté avec Peter [Sellars]. Je cherchais quelque chose d’inédit, quelque chose que je n’avais jamais fait. C’est important pour moi, lorsque je m’attelle à un nouveau grand projet, dont l’écriture prend des années, d’exclure tout ce que j’ai déjà fait auparavant. Peter se souvenait avoir étudié les pièces d’Ezra Pound adaptées du théâtre nô, un genre qui m’intéresse et qu’il connaît bien. Nous nous sommes fixés sur Tsunemasa et Hagoromo. L’économie du style de Pound, qui laisse beaucoup de place à la musique, me semblait idéale.

Pourquoi avoir choisi précisément ce diptyque ?

Tsunemasa et Hagoromo entretiennent des liens intéressants. Dans les grandes lignes, l’histoire reste la même. D’une certaine façon, toutes les pièces du théâtre nô racontent la même histoire : la rencontre de l’humain et du surnaturel. Mais il n’en demeure pas moins que ces deux pièces sont très contrastées. La première est sombre et angoissante, elle finit dans les ténèbres et dans les flammes, alors que la seconde tend vers la lumière, vers la disparition de l’Ange dans les nuages.

Avez-vous composé les deux parties de Only the Sound Remains dans un même mouvement ?

Non. Lorsque j’ai fini la composition de Tsunemasa, je ne me suis pas attelée immédiatement à Hagoromo. J’avais d’abord besoin de laver mon esprit en composant mon concerto pour harpe. Ce n’est qu’un an plus tard que je me suis remise à Only the Sound Remains. L’écriture de la seconde pièce a été plus rapide que la première car la musique est plus lumineuse et légère que dans la première partie.

Vous dites que, pour composer, vous avez besoin de vous lancer des défis. Quel était le défi, dans le cas de Only the Sound Remains ?

Je me suis lancé le défi d’écrire un ouvrage intime pour une grande salle, avec une instrumentation restreinte qui comprendrait des flûtes pour prolonger le souffle humain et le chant des oiseaux, un kantele – un instrument traditionnel finlandais pour lequel j’avais envie d’écrire depuis longtemps – qui incarne l’instrument magique de la première pièce, les percussions, ainsi qu’un quatuor à cordes – ensemble particulièrement riche qui permet de couvrir une large tessiture. Mon but était d’écrire une musique raffinée et bien définie, qui respire dans l’acoustique d’une grande salle.

Davóne Tines et Philippe Jaroussky, Only the Sound Remains (Always Strong)
Davóne Tines et Philippe Jaroussky, Only the Sound Remains (Always Strong) © Ruth Walz – De Nationale Opera - Alankomaiden ooppera

Comment cette musique s’articule-t-elle avec l’utilisation de l’électronique ?

J’ai eu recours à l’électronique pour prolonger ce sentiment d’intimité avec le public dans toute la salle. Dans Emilie, mon opéra précédent, j’utilisais déjà l’électronique pour transformer la voix de la soprano et donner à entendre des voix d’enfants, de son père, de ses amants… Ici, j’ai souhaité poursuivre ce travail mais en quittant le cadre réaliste : transformer la voix pour aller vers quelque chose de plus abstrait, de surnaturel. Dans la première pièce, les traitements en temps réel de la voix de contre-ténor permettent des textures voilées, graves, comme une ombre et voyagent dans la salle ; dans la seconde, ils donnent à entendre des cloches aiguës.

« J’ai le sentiment que quand j’essaie de la verbaliser, la musique m'échappe, que je perds quelque chose de cette matière que je dois avoir pour écrire la pièce… »

Philippe Jaroussky était-il présent dès le début du processus de création ?

Oui. Je connais et admire sa voix depuis des années. Son rôle a été déterminant dans le processus de composition : j’avais d’abord pensé à un baryton et un contre-ténor pour la première pièce et à un baryton et une soprano pour la seconde. Mais lorsque que nous nous sommes vus à New York à l’occasion d’un de ses concerts, et que je lui ai parlé de cette idée, il a lui-même proposé d'endosser les deux rôles – celui de l’esprit et celui de l’ange. Cette idée a permis d’unifier les pièces d’une manière intéressante. Alors que nous envisagions comment ses deux rôles pourraient être caractérisés par des tessitures différentes, il a également proposé de garder les notes les plus aiguës pour la deuxième partie, lorsque sa voix serait chaude. J’ai donc utilisé un registre plus grave et une écriture dramatique pour Tsunemasa, tandis que pour Hagoromo l’écriture est plus aigüe et ornementée.
Le second chanteur, le formidable jeune baryton-basse Davóne Tines, est aussi dans le projet depuis le début, et sa partie a été écrite pour lui.

Vous avez l’habitude de travailler avec Peter Sellars. Comment votre collaboration s’est-elle déroulée sur ce projet ?

J’aime à dire que si l’on veut passer du temps avec Peter, il faut faire des projets avec lui [rires]. Pendant la période de composition, nous nous sommes souvent donné des nouvelles. Je le tenais au courant de l’avancée de la partition et lui de ses recherches concernant les autres artistes pour le décor, la lumière et les costumes. Le travail principal de Peter se passe de toute manière pendant les répétitions. J’ai pris les pièces comme elles étaient, et travaillé sans dramaturge.
Lorsque j’ai élagué quelques passages, il s’agissait de nécessités imposées par la musique. Pendant la composition, je ne partage pas vraiment mon travail. Actuellement, je suis en train d’écrire un grand opéra. Je ne peux pas en parler. J’ai le sentiment que quand j’essaie de la verbaliser, la musique m'échappe, que je perds quelque chose de cette matière que je dois avoir pour écrire la pièce… Pour en revenir à Only the Sound Remains, je me souviens que Peter a eu l’idée de la danseuse. Il se demandait comment mettre en scène la disparition finale de l’ange quand le texte évoque ses danses. Il avait du mal à imaginer que je pourrais composer la musique d’une danse !... Pour moi, la solution était claire, le matériau musical de l’ange évolue vers une écriture de plus en plus rythmique, puis de plus en plus rapide, car il s’agit de la danse d’une créature féerique qui disparait dans les nuages du mont Fuji.

Vous vivez en permanence avec ta musique. Vous arrive-t-il de passer du temps sans composer ?

Pas vraiment. Je suis tellement heureuse dans ma musique. C’est ma raison d’être. Pendant longtemps, avoir une famille m’a forcée tous les jours à sortir un peu de ce monde et à revenir dans la réalité. Aujourd’hui, ce qui me permet de rester en contact avec le réel, c’est d’aider les jeunes. Lorsque je passe mes journées à composer, j’essaie de me ménager un moment pour faire quelque chose de très concret : parler par Skype avec un jeune compositeur, prendre une demi-heure pour lire une partition sur laquelle on m’a demandé des remarques… Après avoir passé la journée dans son univers privé, il est nécessaire d’en sortir et regarder le monde.

Peter Sellars et Kaija Saariaho lors de la création d’Adriana Mater à l’Opéra de Paris, 2006
Peter Sellars et Kaija Saariaho lors de la création d’Adriana Mater à l’Opéra de Paris, 2006 © Eric Mahoudeau / OnP

© Elisa Haberer / OnP

Des ténèbres vers la lumière

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Entretien avec Philippe Jaroussky

7:10 min

Des ténèbres vers la lumière

Par Marion Mirande

Dans Only the Sound Remains de Kaija Saariaho, le contre-ténor Philippe Jaroussky prête sa voix à un esprit tourmenté et à un ange. Deux figures évanescentes qui s’incarnent dans la texture spectrale de cette partition chambriste mise en scène par Peter Sellars avec la sensibilité qu’on lui connaît. 

Portrait de Kaija Saariaho

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Entretien avec la compositrice de Only The Sound Remains

3:21 min

Portrait de Kaija Saariaho

Par Simon Hatab

À l’affiche de Only The Sound Remains dans une mise en scène de Peter Sellars, Kaija Saariaho parle de sa nouvelle création et de sa manière de composer.    

© Elena Bauer / OnP

Les couleurs de nos rêves

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Interview avec la peintre-décoratrice d'Only the Sound Remains

06 min

Les couleurs de nos rêves

Par Anna Schauder

Sur la scène du Palais Garnier, la mise en scène de Peter Sellars pour l'opéra de Kaija Saariaho Only the Sound Remains a pour décor deux immenses toiles de l'artiste Julie Mehretu. Ces peintures sont des reproductions légèrement plus grandes de ses œuvres Tsunemasa (next to Kaija) et Invisible Sun (algorithm 7, spell form). Elles donnent à voir ce qu'elle a décrit comme le « troisième espace liminaire » du « possible émergent ». Julie Mehretu nous fait part de ses réflexions à l'occasion de sa première participation à l'élaboration d'un décor d'opéra. 


Pourquoi avez-vous accepté de travailler sur un projet d'opéra ?

Julie Mehretu : Je m'intéresse depuis très longtemps au dialogue qu’entretient la peinture avec le son, ainsi qu'au caractère fondamentalement temporel de l'expérience de la peinture. Pendant la représentation d’Only the Sound Remains, on a l’occasion de regarder chacune des deux peintures pendant une heure. Elles évoluent tout au long de l'opéra, en fonction des éclairages et de la mise en scène. On est aussi amené à les apprécier de manière très différente en fonction de notre implication émotionnelle avec la musique, l'histoire, les personnages. Le son a toujours influencé ma peinture. La musique fait partie de mon processus de création. J’étais très intriguée de voir comment ce dialogue pouvait se poursuivre hors du studio, sur la scène.

 

Comment s'est faite la transition de vos peintures à leur reproduction pour le décor de scène ?

Peter Sellars m'a mise en lien avec le décorateur, car je n'avais aucune expérience dans le monde de l’opéra. Nous avons réfléchi au nombre d'épaisseurs qu'il pourrait y avoir dans le décor, afin de garder le « tout » translucide. Tout d'abord, on voulait avoir de nombreuses couches pour réaliser une peinture déployée, mais on s'est rendu compte qu'il serait beaucoup plus convaincant de réduire la toile à une seule épaisseur. Ce serait alors la scène qui se transformerait en couches ontologiques et métaphoriques. La première couche est associée à la terre. Ensuite, la peinture en elle-même est l'espace liminaire, à travers lequel se déplacent les esprits entre la terre et le ciel. Enfin, l'espace des fantômes, le ciel, l'univers, tout cela se trouve derrière la peinture. Comment peut-on donner vie à des peintures de ce format ? Comment les faire fonctionner avec la narration tout en représentant les différentes strates de la vie et de la mort, ainsi que les esprits qui circulent entre les deux ? Nous avions besoin de créer cette dynamique sur scène, et nous l'avons fait en choisissant d'imprimer les peintures sur une matière translucide, qui pourrait être vue comme une peinture solide, mais qui donnerait aussi l’impression de s'évaporer dans l'air en fonction de l'éclairage. La lumière pourrait danser à l'intérieur des peintures, à travers elles, derrière elles. Nous (et les personnages) entrons dans les peintures, à travers la lumière et l'ombre. Elles se font paysage, rêve, mort, imagination, fantômes, ciel, émotion et cauchemar. Elles se font aussi espace liminal, à travers lequel les esprits se déplacent.


Dans quelle mesure le théâtre nô a-t-il été une source d'inspiration pour Tsunemasa et Invisible Sun ?

Ces peintures font partie d'un ensemble d'œuvres plus large sur lequel je travaillais à l’époque. Invisible Sun (algorithm 7, spell form) est en fait la huitième œuvre d'une série éponyme. Quand Peter m'a apporté le livret avec les deux nôs, je les ai lus, j'ai continué à travailler, je les ai relus, mais je n'ai pas cherché à peindre de manière spécifique ces deux nôs. Tsunemasa (2014) et Invisible Sun (2015) sont liés à eux de manière abstraite, en ceci que je me suis renseignée sur les nôs. J’ai étudié leurs idées cosmiques du monde et leur forme ancienne si spécifique, très condensée. Tsunemasa est également lié à la tradition d’avoir un arbre en arrière-plan d'une scène de théâtre nô. Métaphoriquement, cette peinture est à la fois un paysage et cet autre espace mystique, un espace cérémoniel, de l'histoire qui nous est contée. Fondamentalement, ces peintures font référence aux plus anciennes formes de création picturale, de marquage visuel.


Dans la mise en scène d'Only the Sound Remains, comment vos peintures interagissent-elles avec la musique, la danse et la technologie ?

C'est intéressant, car ces différents langages artistiques se réunissent pour créer une œuvre d'art totale, un opéra au sens plein du terme. Voir tout cela se mettre en place pendant les répétitions techniques fut extrêmement inspirant. Il y avait à la fois les musiciens qui jouaient la magnifique partition de Kaija Saariaho et les techniciens du son qui la modifiaient. Enfin la mise en scène de Peter, les chanteurs, les lumières et la danse étaient réunis. Mes peintures sont en lien avec ces strates complexes d'existence et entrent en résonance avec le langage de la danse, de la musique, avec le livret et avec la transformation électronique de la voix du chanteur. Ces arts sont des formes différentes d'imagination, mais elles sont reliées entre elles de manière intuitive.

Quel genre de défi cette expérience a-t-elle été pour vous ?

Ce projet dans son ensemble a été un défi pour moi en ce sens que je n'avais jamais eu aucune expérience de la scène auparavant. Les premières idées que j'ai eues pour le projet étaient d'une complexité inutile. Ce fut un bel apprentissage que de réduire ces idées à trois espaces de peinture. Mais aussi d’utiliser de la matière translucide et de voir ce qu’on peut réaliser en termes de couleurs avec les éclairages. L'expérience fut également très instructive pour moi. J’ai pu faire évoluer ma manière de peindre. La couleur et l'espace ontologique ont pris une nouvelle dimension dans mon œuvre depuis cette expérience.

  • Lumière sur : les coulisses de Only the Sound Remains
  • Only the Sound Remains - Trailer
  • Only the Sound Remains - Kaija Saariaho

    — Par En partenariat avec France Musique

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75009 Paris

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Métro Opéra (lignes 3, 7 et 8), Chaussée d’Antin (lignes 7 et 9), Madeleine (lignes 8 et 14), Auber (RER A)

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Au Palais Garnier, des places à 10 € en 6e catégorie (visibilité très réduite, deux places maximum par personne) sont en vente le jour de la représentation aux guichets du Palais Garnier.

Dans les deux théâtres, des places à tarifs réduits sont vendues aux guichets à partir de 30 minutes avant la représentation :

  • Places à 35 € pour les moins de 28 ans, demandeurs d’emploi (avec justificatif de moins de trois mois) et seniors de plus de 65 ans non imposables (avec justificatif de non-imposition de l’année en cours)
  • Places à 70 € pour les seniors de plus de 65 ans

Retrouvez les univers de l’opéra et du ballet dans les boutiques de l’Opéra national de Paris. Vous pourrez vous y procurer les programmes des spectacles, des livres, des enregistrements, mais aussi une large gamme de papeterie, vêtements et accessoires de mode, des bijoux et objets décoratifs, ainsi que le miel de l’Opéra.

Au Palais Garnier
  • Tous les jours, de 10h30 à 18h et jusqu’à la fin des représentations
  • Accessible depuis la place de l’Opéra ou les espaces publics du théâtre
  • Renseignements au 01 53 43 03 97

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