Alex
Prager
Alex Prager est réputée pour ses mises en scènes très particulières, inspirées du théâtre de l’âge d’or d’Hollywood, où se révèle l’étrangeté de l’individu et de la vie sociale contemporaine. La ville de Los Angeles, où elle est née, est pour elle une inépuisable source d’inspiration, tant dans les sujets qu’elle aborde (fantasme, errance, perdition) que dans la manière par laquelle elle a pris d’assaut l’industrie du film pour faire ses propres films et photographies. Élevée avec les films d’Alfred Hitchcock ou Luis Buñuel, ainsi qu’avec les travaux de photographes tels que William Eggleston et Enrique Metinides, Alex Prager met en avant son éducation inhabituelle pour expliquer l’élaboration de son propre univers artistique, qui mêle des couleurs intenses, des angles inattendus et des lumières très spectaculaires. Exposées partout dans le monde, y compris à la National Gallery de Victoria (Melbourne, 2014), à la Corcoran Gallery of Art de Washington (2013) et au FOAM – Musée de la Photographie d’Amsterdam (Pays-Bas, 2012), les œuvres d’Alex Prager se retrouvent dans les collections des principaux musées, dont le MoMA et le Whitney Museum of American Art de New York.
En 2010, Alex Prager a été sélectionnée pour la prestigieuse exposition « New Photography » au MoMA (New York). Depuis, sa présence sur la scène de l’art internationale n’a fait que croître. En 2012, elle a reçu le Prix Paul Huf FOAM, et ses séries de courts-métrages Touch of Evil, commandes du New York Times Magazine, dans lesquels jouent 13 acteurs de renommée internationale tels Brad Pitt, Gary Oldman et Glenn Close, a reçu un Emmy Award. A 36 ans à peine, Alex Prager est considérée comme l’une des artistes les plus prometteuses de sa génération.